Sortant de l' église, nous nous trouvons sur une place, sur laquelle s' ouvrent deux rues face à face, l' une partant vers la droite, l' autre vers la gauche. Nous prenons celle de droite, subodorant qu' elle fait le tour du village, et que nous reviendrons par celle de gauche.
Cette rue nous apparait bien pimpante, avec ses fleurs, ses maisons à colombages et ses fenêtres à croisillons,
Telle celle-ci qui abrite la boutique du pruneau, gloire de l' Agenais.
A notre droite, une ruelle : rue de l' Androne. Ce terme désigne, dans les bastides et les villages médiévaux, ces passages étroits qui existaient entre les maisons, et qui, parfois, étaient couverts ou en escalier.
Encore une vieille demeure, joliment décorée, et cette glycine superbe me rend un peu jalouse, mais la mienne est encore si jeune que c' est la première année qu' elle fleurit.
Tout, dans ce village, respire la sérénité. On doit y vivre une vie tranquille, loin de la fureur du monde; on prend le temps de s' asseoir pour discuter avec un ami ou un voisin.
Même les chats semblent ressentir cette tranquillité, qui n' hésitent pas à faire la sieste sur la chaussée.
Mais, nous allons faire une petite halte, car voici une autre église. Comment un si petit village peut-il avoir deux églises ? Il doit y avoir une explication. Rentrons.
A bientôt !