Toujours au milieu des poissons volants, nous filons à belle allure, vers la côte charentaise. Nous voyons ses falaises crayeuses, et, déjà, distinguons une kyrielle de " trous ".
Nous approchant davantage, nous apercevons deux bunkers, vestiges du mur de l' Atlantique, très bien " fondus " dans le décor.
D' encore plus près,nous voyons mieux ces " trous " qui, nous explique le Capitaine, ne sont pas des grottes, mais d' anciennes câches creusées par les Sarrazins, quand ils occupaient nos terres et faisaient la contrebande du sel.
Une petite plage,
Un carrelet solitaire,
Et nous apercevons la première habitation troglodyte, celle-ci très rudimentaire, et apparemment faite dans un ancien bunker, lui-même creusé dans la roche.
Un escalier, d' autant plus vertigineux qu' il est à moitié détruit, en permettait l' accès.
Plus loin, une vraie maison troglodyte, mais qui semble abandonnée.
Une autre petite plage tranquille, et qui, quasiment jusqu' au début du XXème siècle, le fut moins. C' est la plage de Talais, du nom d' un naufrageur ravageur célèbre dans la région.
Et celle-ci, au pied de cette falaise bizarre;
L' accès en est plutôt .....sportif !
Les petites plages secrètes se succèdent. J' imagine que seuls, de bienheureux initiés peuvent les trouver.
Puis, plusieurs carrelets laissent à penser que nous arrivons dans une zone d' habitation.
Nous y sommes; ici, les maisons sont plus coquettes. Il parait que la température y est constante, hiver comme été.
Et toujours ces escaliers presque à-pic pour descendre sur la plage privée.
Ou même une simple échelle pour rejoindre le carrelet.
Il y a même un hôtel où j' aimerais bien aller passer une nuit, pour voir l' effet que cela fait de dormir dans une grotte. Je mets ça sur mes tablettes.
Une de ces chambres avec balcon sur l' estuaire me conviendrait très bien.
En attendant, après une bonne nuit dans mon lit habituel, j' espère vous retrouver demain pour la suite du périple estuarien.