Triste matinée pour ma copine blogueuse comme moi, fan de foot et supportrice des Girondins; La soirée d' hier s' est terminée, pour moi, dans la rage, et sans doute pour elle aussi, ou alors déjà la tristesse. Nath cet article t' est dédié. Et allez visiter son blog, vous y verrez de belles plantes, entre autres. " la-fond-du-bournac.over-blog.com ".
Ils arrivaient, terrifiants, en un galop terrible, et ce galop emplissait l' espace sidéral d' un silence assourdissant. Le puissant hénissement muet de leurs chevaux se répercutait de planètes en comètes, et faisait trembler les étoiles dont les contours devenaient flous.
Au passage, ils éteignaient les soleils qui, à leurs yeux, flamboyaient trop.
Ils diluaient les galaxies.
Et interrompaient la musique des Sphères.
Au cours de cette chevauchée de colère, ils aperçurent une galaxie dont la spirale harmonieuse était injure à leurs yeux.
Elle semblait fourmiller de planètes, et ils décidèrent de mettre le cap vers elles. Très vite, ils aperçurent une belle planète bleue et, surent aussitôt qu' ils iraient là, exercer leur malveillance.
Mais, ils virent rapidement qu' ils s' étaient trompés. Cette planète était encore inhabitée, et, trop jeune, les terres étaient encore en vrac sur les océans.
Ils en cherchèrent une autre, et..........en trouvèrent une, aussi bleue : la nôtre. Elle paraissait plus âgée, des continents s' y dessinaient; il devait y avoir des habitants, ils allaient donc pouvoir s' amuser.
Le galop de leurs chevaux se fit plus alerte, presque primesautier.
Sur la planète bleue, une grande partie des humains préparait Noël, et une aura de magie la nimbait d' une brume dorée.
Un Père Noël de lumière se tenait prés de la Porte du Ciel, et souhaitait la bienvenue à tout arrivant qui venait participer à la fête.
Les quatre cavaliers stoppèrent brusquement leurs montures.
Une sourde excitation se faisait jour en eux. Ils venaient pour mettre la Terre à sac, et soumettre ses habitants à leurs vilénie et mauvais instincts.
Ils enveloppèrent la planète dans un voile opaque, qui, peu à peu, la priva de toute vision du ciel. Celui-ci s' obscurcit, des lueurs rougeoyantes apparurent, la clarté se faisait peau de chagrin,
Pour finir par disparaitre presque complètement. On ne voyait plus que les lueurs diaboliques dues aux déplacements des cavaliers.
Allaient' ils anéantir la planète bleue ?