Le temps de l' année 2014 s' est arrêté il y a deux jours. Ce jour-là, je suis allée à la plage, au bord de cet océan dont la mouvance infinie symbolise pour moi l' Eternité. Cet océan aux vagues brisées, et, pourtant, toujours recommencées.
Le soleil affichait une royauté triomphante, le ciel était bleu, immaculé, et semblait s' étendre jusqu' aux confins de l' Univers. Eole était endormi.
La terre et la mer s' unissaient par un mariage de matin du monde.
La plage était quasiment déserte, et j' avais devant moi, la beauté à l' état virginal.
Alors, en guise de cadeau-souvenir du dernier jour d' une année qui, déjà, a plongé dans l' Histoire, je vous offre ces quelques images.
Ah ! Je ne vous l' ai pas dit, nous sommes à Carcans-Plage, abandonné et désert à cette époque de l' année, coincé entre deux océans, le vrai, liquide, et celui d' une forêt qui s' étend jusqu' à la porte du Pays Basque.
Mais, revenons sur la plage.
Que fait donc cet oiseau marin ? Il cherche sa pitance ou......admire son reflet ?
Et le soleil ? Tellement adulé, en ferait' il autant ? Quel narcissisme !
Des petits amas d' écume blanche flottent par-ci, par-là, au bord de l' eau.
Un chalutier, venant sans doute du Verdon, s' apprête à traverser la grande flaque de lumière formée par les rayons solaires fondus dans l' eau salée.
Cette zone de lumière liquide n' est t' elle pas périlleuse ? Le chalutier ne risque t' il pas de fondre à son tour ?
Eh bien, non. Il a traversé sans dommage et va pouvoir aller pécher les poissons du réveillon.
Voilà, j' ai terminé ma balade. Je vais aller récupérer Conchita pour qu' elle me ramène à la maison.
Carcans-Plage est vraiment désert, tout est fermé, villas et crèperie; (dommage !). Mais il y a quand même quelques décorations de fêtes. Pour nous, les " touristes " ?
A bientôt et Vive 2015 !