Ce soir commence la fête de Tou Bichvat, le nouvel an des arbres. Elle finira demain soir. Elle correspond au renouveau du printemps en Israël. Ici, ce n' est pas tout à fait le cas, mais............un miracle s' est produit : j' ai pris mon premier bain de soleil de l' année deux mille quinze. pas en maillot de bains, évidemment, mais j' ai ressenti, pendant environ trente minutes, le plaisir intense du soleil, sur mes bras, mes jambes et mon visage.
D' ailleurs, je dois dire, qu' avant que la Terre ne se réchauffe, je commençais mes bains de soleil fin janvier.
Après le repas, je suis vite allée m' installer au jardin, Victor le Chien sur mes traces, et là............c' est devenu le jardin des délices. J' avais le grand ciel bleu au-dessus de moi,
Et le soleil en pleine face. Et il était doux............
J' ai eu une pensée pour tous ces malheureux qui sont sous la neige, mais, après tout, peut-être sont' ils contents ! Ce n' est pas parce que je ne l' aime pas....Les oiseaux faisaient un concert de gazouillis, et le ciel était magnifique à travers les bras dénudés des arbres.
J' espère recommencer demain, en mangeant la tartelette à la confiture et aux noix traditionnelle. J' aime beaucoup la pâte sablée, mais encore plus celle-ci car elle est à la poudre d' amandes et c' est super bon. Je donnerai peut-être la recette un de ces jours !
Je rêvassais, quand, soudain, deux pattes dures comme de l' acier ont percuté mes genoux. C' était bien sûr Victor le Chien qui ne résiste jamais au plaisir de m' embêter,
et qui, pour une fois, a l' air presque contrit, lui qui sait si bien prendre un air lointain et détaché quand je rouspète après lui.
Mais je vais rentrer, car le soleil se cache derrière un pin, et l' hiver reprend le dessus.
A plus tard !
( A mes amis blogueurs, je ne vous abandonne pas, mais j' ai encore des problèmes avec ma messagerie Orange. Je ne peux plus ouvrir mes mails, je ne peux plus écrire, n' ai plus accès à mes contacts, et il faut bien deux minutes pour que ma boite de réception s' ouvre. J' enrage ! Mais à bientôt quand même)