Des aboiements furieux m' annoncèrent que je n' étais pas seule. Il y avait au moins un chien, et...............un pécheur qui m' apparut au milieu de la végétation.
Puis, je vis le chien qui sautait comme un cabri en tirant rageusement sur sa chaîne.,
Pendant que je le photographiais, le saisissant entre deux bonds, le pécheur avait ramené sa prise. Zut ! J' avais raté ça.
Une énorme carpe.
Tout fier de son trophée, le pécheur me demanda si je voulais bien le prendre en photo, car il n' était guère commode de faire un selfie (selfish), avec une telle charge sur les bras. Je lui rendis volontiers ce service, et pris deux photos, avec son appareil, et, avec le mien.
Dans ses bras, la carpe avait l' air à la fois ahuri et effrayé.
En pécheur consommé, il était bien équipé. Il avait l' indispensable balance à poissons.
Je m' approchais pour voir le verdict que le sourire satisfait du pécheur me faisait penser très favorable.
J' en restais un peu baba. Le même poids que Victor le Chien quand il ne nous a pas piqué une crêpe ou une sole dans nos assiettes.
Mais pendant ce temps, la pauvre carpe se demandait ce qui lui arrivait. Elle semblait désespérée.
Je commençais vraiment à la prendre en pitié. Allait' il la laisser mourir à petit feu ? Mais je fus vite rassurée quand je vis notre pécheur se diriger vers l' eau, et remettre la carpe en liberté. Ouf !
Elle n' a pas demandé son reste.
Tout est bien qui finit bien au paradis des pécheurs.