Les rues extrême-orientales ont quelques points communs avec les rues africaines. Un aspect hétéroclite où les autochtones semblent parfois perdus au milieu des touristes,
Et ou, malgrè les différences de latitude, on voit les femmes portant de la même façon, les plus lourds fardeaux sur la tête.
Les mêmes cahutes sommaires où le coiffeur, ici en sarong, là en djellaba ou en boubou, s' active sur la tête du client.
Le restaurant ouvert à tous les vents,
Et les laveurs de vaisselle, faisant la plonge sur la chaussée;
Ou le restaurant concurrent, tenu par des gamins, proposant un mets douteux à manger avec des baguettes, dans un plat tout aussi douteux !
ou l' atelier, un peu plus élaboré et technique, du tisserand aux cheveux blancs filant, assis devant son métier. L' artisanat des origines !!!
L' épicerie " de luxe " où les vendeuses ont de quoi s' asseoir de façon confortable,
Ou un peu moins,
Et encore un peu moins;
En Birmanie, les marchandises paraissent un peu mieux traitées qu' à Dakar par exemple, où le poisson est sur le sol, ou qu' au Niger où l' étalage de viande est un vrai défi à l' hygiène.
Et j' allais oublier nos.........demi-frères, très bien intégrés à, la vie urbaine,
Font' ils du stop sur le bord des pistes, comme leurs parents kényans ?
Et quelquefois, on a la chance de voir parmi la foule, une jolie demoiselle à l' air timide, avec de beaux atours, peut-être une nouvelle mariée auprès d' un élégant en veston jaune.
Ainsi va la vie dans les rues birmanes.