Monsieur Hollande, je n' ai pas besoin de vous rappeler que vous êtes Président de la République, tant vous faites en ce moment, tout votre possible pour le rester au-delà du terme de votre désastreux mandat; mais, en tant que tel, il me semblait que vous deviez, au moins, être responsable du bien-être physique et moral, et de la sécurité, des citoyens de ce pays.
Or, qu' avons-nous entendu ? Tout à votre COP21, (qu' ont donc apporté les numéros précédents ?), vous proférez, du ton grave qui fait croire aux hommes politiques qu' ils sont sérieux et compétents, que si on ne vous écoute pas, ce sera :
* la fin des conditions adéquates pour vivre,
* la fin de l' Humanité, et que, de surcroît, en attendant,
* il faudra vivre dans la peur.
On vous a vu, avec l' ineffable Nicolas Hulot, qui bien sûr ne polluait pas l' atmosphère avec son ULM et celui du cameraman qui le suivait, tenir en main un gros morceau de glace, déjà vestigial à vos yeux, mais avec cet air rigolard que vous imaginez sympathique.
Il y a quelques années, avec la même gravité empreinte de componction, Mr Michel Rocard avait prédit l' apocalypse climatique à si court terme, que j' avais reçu à la consultation, une dame accompagnée de sa fille de onze ans. La mère m' expliqua que la gamine était profondément déprimée et apeurée, car, elle avait entendu les paroles inspirées de Michel Rocard, et, en avait déduit qu' elle n' aurait jamais vingt ans et ne pourrait jamais réaliser son rêve de devenir vétérinaire.
Je voulais vous raconter cette petite histoire afin d' étayer la question que je me pose et vous pose :
" Comment osez-vous, sous prétexte d' espérer rafler quelques points dans les sondages, en jouant au potentiel sauveur de l' Humanité, comment osez-vous dire des choses pareilles et désespérer les petites filles trop jeunes pour faire la part des choses, et distinguer les ficelles, même quand elles ressemblent davantage à des cordes. Ne mesurez-vous donc jamais l' impact de vos paroles ? Non, bien sûr, le peuple étant devenu une entité abstraite, sans esprit et sans âme, juste une mécanique à remonter de la façon la plus astucieuse possible pour que, le moment venu, elle vote " comme il faut ".