Une année nouvelle, quoi que l' on dise, est toujours porteuse d' espérance en quelque chose de mieux que celle qui vient de mourir.
Quoi de mieux que la musique pour accompagner cette espérance ? Bien que beaucoup d' entre vous l' ait sans doute vu à la télévision, j' ai très envie de vous faire revivre un peu du concert du Nouvel An.
D' abord, un écrin de luxe : la magnifique salle du Musikverein de Vienne;
Là, sous une débauche de lumière déversée par d' immenses lustres de cristal, un orchestre :
Le Philarmonique de Vienne, dirigé par le letton Marris Jansons.
Et bien sûr cette musique si terriblement viennoise, gaie et romantique, brillante et insouciante, celle de la famille Strauss.
Instruments à cordes,
Instruments à vent,
Et même les voix d' ange des Petits Chanteurs de Vienne.
Tous conjuguent leurs harmoniques pour nous évoquer un monde disparu, raffiné, policé, où les hommes inclinaient leur prestance vers des femmes-fleurs en robes de princesse, qu' ils emmenaient tournoyer au rythme plein d' allégresse et de légèreté des valses et des polkas.
Puisse cette année 2016 avoir ce visage souriant de charme et d' élégance, d' insouciance et de joie de vivre, quitte à nous tourner un peu la tête de plaisir.