Il ne faut pas me demander ce que je voudrais faire, car, forcément, je réponds; et tant que j' étais du côté de Nantes, avec mon ami retrouvé, j' ai eu envie de revoir Guérande et la Brière.
Et hop ! Nous voilà partis.
Guérande et ses remparts.
Elle est une des rares villes françaises les ayant gardés dans leur intégralité. Ils ne font pas moins de mille quatre cent trente quatre mètres de circonférence. Plus que Carcassonne. Il y a dix tours, quatre portes et une poterne.
Nous entrons par la première porte qui se trouve devant nous.
Elle s' ouvre sur une rue qui nous amène très vite devant la collégiale St Aubin. Nous y reviendrons.
Puis, la rue devient plus animée et plus étroite. Une maison à colombages nous invite au Moyen-Âge.
Une vitrine m' attire, (évidemment !), pas de doute je suis en Bretagne. Kouign Bihen et caramels au beurre salé. Miam !
Bien sûr, nous entrons car je suis accompagnée d' un gourmand qui tente de donner le change aujourd'hui, mais qui s' était trahi dans un courriel. Moi, j' assume !
(Le kouign bihen n' est autre qu' un kouign aman, mais petit modèle. Bihen = petit en breton).
Nous continuons la balade sous le ciel bleu pâle d' une éclaircie qui sera brève......
Au bout de la rue, une belle et austère demeure au-dessus d' une porte de la ville. Nous allons rebrousser chemin, car nous ne voulons pas sortir de Guérande, nous avons encore des choses à voir.
Nous prenons une rue à gauche, et là, une plaque commémorative me saute aux yeux et au coeur :
C' est plutôt rare ! Merci Guérande et merci M. Priou.
Une sympathique souris orne la façade d' une belle maison aux plaques d' ardoise grise impeccablement ajustées.
Plus loin, une autre maison typique. Une pancarte annonce une exposition; nous nous approchons; dommage, c' est fermé, et nous ne savons même pas ce qui est exposé là.
Il se met à pleuvoir dru. Nous allons nous mettre à l' abri.
A plus tard.