Il avait dit qu' il le ferait; il l' a fait ! Il ose tout !
Il ne vous suffisait pas d' aller faire repentance à Alger en embrassant le profiteur à demi-momifié, Bouteflika ?
Il vous fallait aussi piétiner le vieil homme d' Oued Zenati, égorgé, son sexe dans la bouche, puni d' avoir aimé les Français; les femmes brûlées vives; les Harkis et les Européens, dépecés vivants; ceux, enterrés debouts, la tête seule émergeant sur laquelle ils venaient déféquer, et qui mettaient des heures à mourir; ceux qui ont été enlevés et que jamais on n' a retrouvés; les enfants razziés pour devenir les jouets sexuels des vaillants combattants de l' ALN.........et cela, après ce funeste dix neuf mars que vous commémorez sans pudeur et sans honte, et qui était soi-disant un cessez-le-feu.
Aucun de vos prédécesseurs n' a osé paraitre à une cérémonie de ce genre. Le fait que vous osiez le faire, est-il donc un titre de gloire ? Pour moi, ce n' est qu' une traîtrise dont, j' espère, vous rendrez compte un jour.
Car, soyez-en sûr, Monsieur le Président, si vous vous croyez intouchable ici, il est un monde auquel vous toucherez un jour, et à la justice duquel vous n' échapperez pas. D' ailleurs, vous y serez attendu.
* Par ceux-là, revenus vivants certes, mais avec une plaie toujours ouverte dans laquelle aujourd'hui vous versez de l' acide;
* Par tous ceux dont j' ai parlé plus haut et dont je n'exhibe pas les corps mutilés, par respect pour eux.
* Par eux, qui au bout de tant d' années, sont accablés par votre ignominie.
Qu' y a t'il derrière ce visage impassible où nulle émotion ne transparait ? Rien sans doute, car vous n' êtes qu' un monstre froid, seulement préoccupé de lui-même et de sa réélection, qui transformerait une catastrophe en un désastre total.
Décidément, le sens de l' honneur vous est bien étranger, et je ne peux m' empêcher de penser à ce que disait le Général Bigeard :
Que dirait' il aujourd'hui devant ce qu' il considèrerait, n' en doutons pas, comme une forfaiture ?