Cet Automne plein de douceur et la présence d' une amie d' enfance, m' ont entraînée hier vers Arcachon, oubliant l' escapade romaine.
J' avais mission, d' un autre ami d' enfance vu dans son antre du Lot vendredi dernier, d' aller photographier la villa de notre enfance commune. Pour m' acquitter de ce devoir, nous sommes parties vers Les Abatilles en passant par la Ville d' Hiver et le parc du casino Mauresque qui m' a toujours été sujet d' enchantement. Et là, commençant à se parer des couleurs de l' Automne, sa fascination sur moi est revenue.
Se promener dans ses allées est un vrai délice;
Et ce n' est pas ce vieux magnolia qui me contredira, lui qui a décidé de vivre ici les longues années de son âge.
Quittant cet éden, nous sommes vite arrivées dans un autre endroit emblématique de sottises que les trois mousquetaires du groupe, ( les deux frères et moi ), avions faites en prenant bien soin de les cacher à nos parents : la place des Palmiers et son petit kiosque à musique.
Sur la première photo, on aperçoit, à gauche, une maison dont le rez-de-chaussée était occupé par un bureau de tabac où l' on vendait aussi des bonbons.
C' est l' un des lieux de nos nombreux méfaits, avoués à nos parents plus de trente ans après, quand il y avait prescription. Nous avons échappés à de belles algarades (bof ! on supportait !) et punitions, et on en a senti le regret dans la voix de nos parents. Trop tard avons-nous pensé avec un certain cynisme.
Puis, nous avons traversé la forêt qui longe le cimetière vers lequel nous nous échappions la nuit pour contempler les feux follets qui dansaient souvent au-dessus des tombes, en nous faisant délicieusement peur.
Cette forêt fait la transition entre la Ville d' Hiver et le quartier des Abatilles. Les colombes, ou les pigeons, y ont leur habitation.
Enfin, nous sommes arrivées devant la villa de l' enfance. Le portail était ouvert, une dame était dans le jardin; Je lui ai demandé la permission de photographier cette maison en lui expliquant ce qu' elle représentait pour moi, et................je n' ai obtenu qu' un NON catégorique et définitif.
J' ai déplaisir à admettre que les femmes sont parfois bien cruelles.
( J' en ai quand même, en douce, photographier le portail. Chut ! )