Sa construction, commencée entre soixante dix et soixante douze après J.C. sous l' empereur Vespasien, s' acheva en l' an quatre vingt sous Titus.
Il est l' exemple le plus parfait de l' architecture romaine, et l' emblème de la puissance de l' empire : le Colisée.
Même s' il n' en reste que des ruines, il écrase encore de sa formidable présence.
Cinquante à soixante quinze mille spectateurs pouvaient venir s' y distraire en regardant les combats d' animaux sauvages : les venationes, les muneras ou combats de gladiateurs; ceux-ci, dont le nom dérive de celui de l' arme dont ils usaient : le gladius ou glaive, se livraient à un combat qui souvent, selon le bon plaisir des Romains, se terminait par la mise à mort du vaincu décidée par le geste du pouce bas. Ceci est d' ailleurs contesté, certains disant que la main entière dirigée vers le vaincu était le véritable signe de son funeste destin.
Le Colisée était aussi le théâtre de reconstitutions de célèbres batailles ou de drames tirés de la mythologie romaine.
Mais il était aussi le lieu des exécutions des condamnés à mort, et des chrétiens qui étaient livrés aux lions, lesquels devaient se faire un plaisir de profiter du festin.
Les gradins du Colisée devaient vibrer sous les vociférations de la foule.
Malheureusement, les tremblements de terre entraînèrent d' irrémédiables dommages à cette orgueilleuse construction dont il ne reste que d' imposantes ruines.
Tout près, on peut admirer l' arc de Constantin qui sera la porte de la suite de l' escapade romaine.
Il a l' air de souffrir un peu de la captation d' intérêt suscitée par son colossal voisin.
A plus tard !
commentaires
Ramon 11/10/2016 20:22
L.N. 11/10/2016 16:29
divagations-et-balades 13/10/2016 10:34
aln03----- 11/10/2016 10:06
divagations-et-balades 13/10/2016 10:33