....Par une visite à Saint Augustin. Non, pas à Hippone, et nous ne sommes pas en pleine crise théologico-philosophique, mais nous allons à sept ou huit kilomètres de Corrèze, dans un petit bled qui se nomme ainsi.
Il y a, parait-il, une église intéressante.
Elle est trapue, avec un chapeau pointu, faite de gros moellons, et possède un porche roman beau dans sa simplicité.
Malheureusement, comme la plupart des édifices religieux maintenant, elle est fermée. Le clocher lui-même a fermé ses paupières.
En bordure de la place, quelques maisons anciennes,
Elles font le charme de ce village. Mais l' heure avancée débordant sur l' après-midi, nous rappelle que nous avons faim. Justement, le restaurant Saint Augustin nous fait un clin d' oeil à travers les magnifiques arbres de la place.
Nous nous dirigeons vers lui, et..........c' est là que l' aventure commence.
Nous sommes accueillies assez fraîchement. Bon, c' est vrai, l' heure normale est dépassée. Il y a quand même un plat de viande avec des pâtes. L' amie blogueuse le commande. Moi, je n' aime pas la viande, alors je demande les pâtes seules. Air pincé du patron.
Après une attente assez brève, nous sommes servies. C' est tellement à la limite du mangeable que............nous laissons tout dans l' assiette. Les spaghettis sont servis sans aucun assaisonnement, ni beurre, ni fromage; ils sont à moitié froids, caoutchouteux.
Comment arrive-t-on à rater un plat de pâtes et le faire si mauvais ? Ma compagne de gastronomie me dit : " les pâtes sont cuites au micro-ondes ". Je pense qu' elle a raison.
Ainsi se passe le premier repas de notre balade corrézienne. On a encore faim, mais le fou-rire nous prend. Cela commence bien ! mais même si notre virée n' a pas un but gastronomique, nous décidons de nous rattraper le soir.
Voire !!!!!
(à suivre)