Tout a une fin dit-on, et celle de notre aventure corrézienne était arrivée. Le train a emporté l' amie bloggeuse vers son Bourbonnais natal, et moi, j' ai continué un peu l' aventure en allant visiter Sarlat, puis vers le Lot voir un ami d' enfance que je n' avais pas vu depuis trois ans.
Un dernier clin d' oeil à la campagne corrézienne et ses molles ondulations.
Puis, je vais bientôt obliquer vers le sud-ouest, sur la route de la perle du Périgord Noir.
Les couleurs sont fantastiques.
Bientôt, la route traverse un petit village qui, au prime abord, me parait banal, mais, après un virage à quatre vingt dix degrés : Surprise ! Une superbe église se dresse devant moi. Hop ! Vite, au parking.
Elle est belle, massive, faite pour résister à toute tentative malveillante. Comme toutes les autres églises de France, elle témoigne d' un passé qui fut respecté pendant des siècles. Comme toutes les églises de France, elle rend compte non de la foi, mais de la confiance que nos ancêtres avaient en un dieu, quel qu' il fut, et en l' avenir de tout ce qui faisait l' âme de notre peuple.
C' était le temps où le peuple de France partageait une vision.
Le clocher est très beau dans sa simplicité austère.
Malheureusement, personne n' a pu me renseigner sur cette église, même Wikipedia l' ignore........Alors !!! Et pourtant, elle ne manque pas d' intérêt et l' intérieur, avec sa voûte d' azur, dégage beaucoup de sérénité.
Des chapelles latérales, fermées par des barrières de bois fleuries offrent retable et autels colorés.
Outre la sérénité, une sorte de gaîté règne dans cette église perdue aux confins du Périgord Noir.
La douceur des couleurs, alliant le bleu et le blanc, me fait penser qu' elle est dédiée à la Vierge.....Erreur ! Tout ce que j' ai pu glaner comme indication est qu' elle est vouée à Saint Pantaléon. Nom décidément répandu dans cette partie de l' Aquitaine.
La pureté des arcs romans, le plafond apparemment très ancien, semblent en situer la construction entre les Xème et XIIème siècles.
Sans doute a t-elle été restaurée plusieurs fois. Elle se trouve à Chavagnac, petit village de Dordogne à la limite du Sarladais.