Avant-hier, tout à coup, une odeur bien connue et redoutée, est venue se promener sous mon nez : celle des pins qui brûlent.
Chaleur, sécheresse, vent...... Tous les ingrédients sont là. Le premier feu de forêt de l' année deux mille dix sept est en train de détruire " ma forêt ". Et ce, à quelques kilomètres au nord-ouest de chez moi, direction Soulac.
Le feu a commencé dans l' après-midi. Très vite les pompiers sont arrivés.
Très vite, le feu est devenu dévorant à tel point qu' il a rapidement détruit deux camions.
Après avoir fait le plein dans le lac d' Hourtin, quatre canadairs ont commencé leur noria.
Le ciel était devenu bizarre, comme noyé dans une sorte de vapeur rougeoyante. La fumée se répandait partout. La route de Soulac était bien sûr fermée.
Les pompiers ont du faire appel à l' aide des militaires; ensemble ils ont lutté toute la journée, la nuit, et jusque tard dans la journée suivante.
Malgré tous leurs efforts, plus de mille cents hectares de pins et d' ajoncs ont brûlé. Ma belle forêt est une nouvelle fois blessée dans ce qui n' est, somme toute, qu' une journée ordinaire en Gironde.
Mais les ajoncs refleuriront.