En sortant du restaurant chinois, le vent exprimait une mauvaise humeur certaine, aussi j' abandonnais la côte et filais vers les montagnes.
La route grimpait doucement à travers un magnifique paysage.
La végétation était exubérante et semblait l' oeuvre d' un paysagiste fou.
Parfois, une échancrure dans la montagne laissait voir, Ô miracle ! un coin de ciel bleu.
Dans cette luxuriance folle, les fleurs poussaient n' importe où;
Puis, on arrivait soudain dans un endroit plus policé, où quelques petites maisons, appelées ici " cases " quelle que soit leur taille, se cachaient dans la verdure ou sous des tunnels fleuris.
Dans un isolement un peu hautain, se trouvait une case plus grande, en bois peint en rouge traditionnel, avec ses festons de bois blanchi.
A l' un de ses angles, quelque chose m' intriguait que je distinguais mal.Le téléobjectif me permit de voir ce qui me paraissait être un petit autel.
Quelques kilomètres plus loin, une construction un peu bizarre attisa ma curiosité. C' était, me dit-on, une vieille distillerie. J' avais atteint le cirque de Salazie. On y cultivait toujours la canne à sucre pour fabriquer du rhum essentiellement, et cette spécialité qui fait partie de la culture de l' île : le rhum arrangé dans lequel se mêlent les parfums d' épices et de vanille.
Je vous laisse fantasmer dessus.........parce qu' il le vaut bien !!! (Dans les gâteaux en ce qui me concerne).
A bientôt !