Le temps, ce matin-là, ne permettant toujours pas la baignade, ( tant pis pour vous les requins !!), je décidais de partir en escapade.
D'abord un joli sentier où l' alternance des jeux d'ombre et de lumière faisait un peu mal aux yeux.
Puis, traîtreusement, ce sentier, en rétrécissant, s' était mis à grimper de plus en plus rudement. Mais qu'importe, ce jour-là j' avais décidé de dompter la montagne. Alors......avanti !
Bientôt, enfin presque, j' aperçus le lit caillouteux d' un torrent presque à sec. Je m' arrêtais pour souffler un peu et admirer le paysage.
Courageusement, je repris mon ascension, je ne rencontrais pas grand monde sur ce chemin escarpé. Cela aurait du m' alerter, car, au bout d' un moment, j' étais dans le brouillard. Je me rappelais alors la route du Tizi N'Test dans le Sud Marocain, où nous étions ainsi perdues dans le brouillard; depuis le temps, ma soeur ne m' a toujours pas pardonnée complètement la frousse qu' elle a eu, elle qui était côté précipice. Mais cette fois elle n' est pas là, heureusement car le contentieux deviendrait trop lourd.
J' ai fini par arriver au sommet d' où j' escomptais une vue époustouflante sur le cirque de Mafate que l' on m' avait tant vanté. Mais voilà........
Etais-je donc montée si haut que je surplombais les nuages ? En tout cas.......je n' ai rien vu !
Tout ça pour ça me disais-je dépitée. Je n' avais plus qu'à redescendre !