Il se nommait Alexis de Tocqueville, (1805-1859), il fut à la fois : philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain.
Encore de nos jours, il est célèbre pour ses analyses de la Révolution française, de la Démocratie américaine et de l' évolution des démocraties occidentales en général.
Licencié en droit, auditeur assidu de Guizot, il est nommé juge auditeur au Tribunal de Versailles en mille huit cent vingt sept, où il rencontre le substitut Gustave de Beaumont. Ils rédigeront plusieurs ouvrages ensemble.
En mille huit cent trente et un, ils sont tous deux envoyés aux Etats-Unis pour y étudier le système pénitentiaire américain. A leur retour, ils écrivent : " Du système pénitentiaire aux Etats-Unis et de son application ".
Sa rencontre avec le procureur général de la Louisiane, lui permettra, par tous les renseignements que celui-ci lui fournit sur les plans juridique, sociologique et démographique, d' écrire l' oeuvre fondatrice de sa pensée politique : " De la démocratie en Amérique " en deux tomes.(1835 et 1840).
Il participe à la rédaction de la Constitution de 1848, défend les institutions libérales, l'élection du président de la République au suffrage universel, le bicamérisme et la décentralisation.
En mille huit cent quarante neuf, il est élu à l' Assemblée législative, et en devient même le vice-président.
C' est peut-être là que Daumier s' est intéressé à lui :
En ce qui me concerne c' est cette phrase de sa part :
" Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira ".
Il y a un addendum de je ne sais qui exactement, mais dont, vu le contexte dans lequel je l' ai lu, je soupçonne fort l' inénarrable Jacques Attali d' en être l' auteur :
" Et s'il le faut, on s'arrangera ".
Bon dimanche !!!