Depuis pas mal de temps je ne suis pas contente de la presse française, qu'elle soit écrite ou télévisuelle.Je cherchais une pensée plus autorisée que la mienne pour l'exprimer, et, comme chaque fois, le hasard diront certains, D. incognito disait Einstein, viendront me l'apporter sur un plateau.
Aujourd'hui, c'est Ernst Jünger, né à Heidelberg en mille huit cent quatre vingt quinze, décédé cent trois ans plus tard à Riedlingen, qui a émis la pensée que je fais mienne pour ce jour.
Qui était ce Jünger ? Avant tout un grand témoin de l' histoire européenne du XXème siècle. Allemand, nul n'est parfait, mais, circonstance atténuante, ayant abandonné la vie politique quand les nazis ont pris le pouvoir. Il a cependant fait partie de l'administration militaire d'occupation de Paris à partir de mille neuf cent quarante et un.
Francophile et francophone, il a été très controversé dans son pays après la Seconde Guerre Mondiale. En France, il est connu pour son oeuvre littéraire, grâce aux Editions de la Pléiade.
Finalement reconnu dans son pays, il a reçu le prix Goethe pour l'ensemble de son oeuvre en mille neuf cent quatre vingt deux.
Alors voilà cette phrase qui m'a été " offerte " :
" La presse est une ferraillante batterie de marteaux qui nous met la cervelle en miettes à coup de slogans, standardise et prolétarise la pensée ".
A plus tard !