Pour une fois, je fais appel à un jeune philosophe contemporain pour lui emprunter la pensée méditative du jour.
Il s'agit de François-Xavier Bellamy, professeur agrégé de philosophie et, accessoirement, homme politique.
Jeune, puisque né en mille neuf cent quatre vingt cinq, il est capable de réflexion digne d'un plus âgé, donc, théoriquement, plus sage.
Bien que n'appartenant à aucun parti politique, il est sollicité pour se présenter aux élections municipales de deux mille huit, sur une liste divers droite à Versailles. Cette liste étant élue, il devient le plus jeune adjoint au maire d'une grande ville de France.
Il s'y montre très actif puisque, chargé de la jeunesse et de l'enseignement supérieur, il crée les " Vendredi du rock ", un forum pour l' emploi des jeunes, " l'Atelier " un club de travail et culturel, et un autre forum : " 24h pour l'emploi " qui permet la signature de trois cent vingt neuf contrats de travail entre deux mille onze et deux mille treize. Il a aussi été chargé des études et de la rédaction des discours de Rachida Dati, quand elle était ministre de la Justice.
F-X Bellamy a écrit trois livres :
* "Les déshérités ou l'urgence de transmettre" en deux mille quatorze
* "Les plus beaux discours à la jeunesse" en janvier deux mille seize
* "Eduquer avec Rousseau, SOS Education" en juin deux mille seize
Il intervient régulièrement dans les médias, presse audiovisuelle, (RTL, Europe1, France Culture, Arte...) et surtout presse écrite où il publie tribunes et entretiens, (Valeurs Actuelles, le Monde, le Figaro..), et il a débattu avec Michel Onfray, Luc Ferry, Ph. de Villiers, J.L. Bourlange).
Voici la phrase que je livre aujourd'hui à la méditation :
" Combien de temps encore conserverons-nous la mémoire de l'importance de ce qui a été perdu ? ".
(Ceci concerne au premier chef le désastre de notre Education Nationale. 140000 élèves sortent chaque année de l'école sans connaissances ni bagage. C'est quatre fois plus qu'il y a vingt ans. Une de mes patientes, professeur de Lettres me disait il y a guère, que les élèves de terminale actuels seraient incapables de passer le brevet d'il y a vingt ans, et même pas le certificat d'études de nos parents et grands-parents !!! Le nouveau ministre a l'air d'avoir compris le problème. Souhaitons-le !)
Ramon 05/09/2017 16:33
aln03 08/09/2017 21:36
Simone 05/09/2017 17:03
Ramon 05/09/2017 16:32
aln03 04/09/2017 17:28