Vous connaissez Tartuffe bien sûr; un assez vilain bonhomme finalement. Un hypocrite, un imposteur, un scélérat.
Sous le masque d' un parfait dévot de qui on ne se méfie pas, il s' introduisait dans les familles, séduisait les épouses, ( hum ! pas très morales celles-là !), couchait avec les filles, ( idem !) et dépossédait les fils de leur héritage. Un sale type vous dis-je. Et un immense jaloux, envieux et sans scrupules.
Molière peignait avec talent les vices de son temps. De son temps ? Vraiment ?
Il semble bien, malheureusement que cette inclinaison bien française pour la jalousie et son corollaire, la délation, ne soit pas que du XVIIème siècle. Et sans doute sait-on de nos jours, en user pour manipuler les gens.
N'est-ce pas l'exploitation de la jalousie que fait l' administration fiscale en rémunérant tous ceux qui viendraient lui donner des informations sur tel ou tel qui détiendrait des avoirs à l' étranger ?
Et il me souvient de la liste que la sécurité sociale de mon département avait publiée dans le journal local, et qui dénonçait les médecins qui ne pratiquaient pas le tarif conventionnel, alors que le secteur II était parfaitement légal !
L' exploitation de la jalousie n' est-elle pas le moteur de certains partis politiques pour soulever les foules et s' assurer des voix ?
" Balance ton riche " pourrait-on dire, comme si tout irait mieux si tout le monde était pauvre, comme pourtant, on dirait que c'est ce que l' on souhaite.
J' aurais d' autres exemples, mais, c' est dimanche, et je revendique mon droit à la flemme.
Mais, il avait raison Molière quand, dans Le Tartuffe justement, il disait :
" La vertu dans le monde est toujours poursuivie; les envieux mourront, mais non jamais l' envie ".
Bon dimanche !