Au temps heureux de la fac, je me souviens d' une année, je ne sais plus laquelle, qui est restée particulière dans mon souvenir.
Mon ami vivait dans un appartement, en colocation avec deux copains. L' un, Michel, étudiant en mathématiques, était le cousin de Marie Laforêt dont il avait les yeux; l' autre, Jacques, futur prof de gym, est décédé la semaine dernière.
Leur souvenir se rattache à cette histoire.
Toute cette année-là, nous avions rêvé, échafaudé des plans, des parcours, toute une logistique. Nous avions décidé que les prochaines grandes vacances, nous irions.........en Afghanistan, voir les Bouddhas de Bamyan.
Nous étions loin d' en imaginer le funeste destin.
C' était décidé, et nous partirions tous les quatre avec deux voitures. La mienne, ma Simca 1000 blanche, ( dont le nom était les premières syllabes de mes prénom et nom), et la Citroën de Jacques, dont j' ai oublié le nom du modèle et qu' il confondait souvent avec celle d' un voisin.
Nous y avions cru jusqu'à la fin du mois de juin, date du résultat des examens. Et......patatras...........Mon ami était encore collé. ( A sa décharge, il faisait médecine contre son gré, détestait ça, mais était obligé par son père qui rêvait de lui faire épouser la fille du pharmacien du village. Et puis quoi !!!).
Collé !!! Cela voulait dire tout l' été bloqué à la maison, à se morfondre, en attendant que je vienne l' aider pour la session d' octobre. ( Et, éventuellement, râler après moi si je tardais trop à revenir de vacances).
Alors bien sûr, l' Afghanistan est tombé à l' eau. Pas question de partir sans lui. Et c'est ainsi que nous n'y sommes jamais allés. De même une autre année, en Croatie, pour la même raison.
Quand à moi, j' ai battu le rappel de ma soeur et d' une copine, et (dépitée, au moins moi), nous sommes parties en Italie.
C' est au cours de ce trajet que nous avions failli embarquer Tony Perkins, planté sur un trottoir varois, et qui était monté dans un bus le temps que l' on se décide. Mais je crois avoir déjà raconté ça.
Notre premier objectif était Naples et la côte amalfitaine. La ville de Naples m' a laissé un souvenir un peu....." pagaille ". mais la baie de Naples est superbe.
Quand on part vers Amalfi, la côte est assez déchiquetée, et la vue sur la ville changeait à chaque virage. Il me reste heureusement la vue que je préférais :
Dans le recyclage des vieilleries photographiques, celle-ci est une des moins abîmées.
Dans la région de Naples, il y a Paestum, et je ne me souviens plus si c' était avant ou après la ville, mais c' était incontournable, et comme il m' en reste une photo rescapée, nous irons donc à Paestum......Plus tard !