Ou alors, ils ont des QI de moule. Et en fait, je crains que ce ne soit les deux.
Voilà maintenant que dans le délire total qui s'est emparé d' un ramassis de " crétines et crétins ", il va falloir réécrire les oeuvres de nos grands hommes qui se sont laissés aller à faire des misères aux femmes dans leurs livres, livrets d' opéra etc...
Regardez Carmen. Vraiment c'est inadmissible ! Comment, on se permet de la faire mourir ? Et il faudrait applaudir à ça ? Monsieur Bizet, vous n'avez pas idée de ce à quoi vous vous exposeriez aujourd'hui ! Est'il, de nos jours, envisageable d'exposer une femme à quelque violence que se soit ?
J'en appelle à toutes et tous, celles et ceux qui ne sont pas outrés devant un tel barbarisme.
Mais heureusement, à Florence, un metteur en scène nommé Muscato, a eu le courage de modifier la fin de Carmen. Oui, Mesdames, Messieurs, c'est Carmen qui tue Don José. Alléluia ! Et il l'a bien mérité ce bâtard blanc, car imaginez-vous qu'il commandait un groupe de similis CRS italiens en train d'évacuer, manu militari..........un camps de Roms. Eh ! M'sieur Bizet, vous connaissiez les camps de Roms ?
J'y pense, il va falloir aussi reconsidérer les pièces de Molière, car cet impertinent n'a pas hésité à maltraiter les femmes. Savantes......Ridicules mais néanmoins précieuses, mais ça ne l'excuse pas. Allez, modifiez-moi ça en vitesse.
Et Cosette ? Et Faustine ? Mais dites-donc Monsieur Hugo, vous n'avez pas honte au paradis des poètes ?
Et ce matin, passant devant la télé où se discutait ce problème, je suis restée pétrifiée. Auriez-vous pu imaginer que la Belle au Bois Dormant avait été agressée sexuellement par ce malotru de Prince Charmant, qui avait osé l' embrasser alors qu'elle dormait !
Et la grand-mère du Petit Chaperon Rouge alors ? Que l'on réécrive vite cette histoire abominable et qu'elle mange ce loup quand même un peu trop outrecuidant.
Ah ! Monsieur le Président, vous aviez raison, il n'y a pas de culture française, car, n'est-ce pas, on ne peut pas qualifier de culturelles des oeuvres qui maltraitent les femmes de cette façon.
Comme je comprends les Musulmans qui empaquètent leurs femmes; au moins, elles sont protégées, et ce n'est pas un loup, (ou un prédateur sexuel comme le Prince Charmant), qui pourrait leur faire quelque violence que se soit. Oui, bien sûr on les lapide, c'est vrai, mais elles l'ont bien cherché, et puis, c'est pour leur bien.
Vite qu'advienne ce nouveau monde qui a pris naissance en l'an de grâce 2017, avènement du sauveur Emmanuel 1er.
Il va avoir du travail, le pauvre, avec le recyclage de toutes les abruties comme moi, qui, au lieu d'être humiliées quand un garçon sifflait sur leur passage, s'en trouvaient bêtement flattées, ou que la prédominance grammaticale du masculin n'a jamais gêné. En plus, moi, j'appréciais quand les hommes s'effaçaient pour me laisser passer, au lieu de recevoir, quelquefois après une bousculade pour passer le premier, une porte en pleine figure.
Je crois qu'un séjour en camp de rééducation s'impose. Il va nous falloir apprendre, le féminisme, (qui m'a toujours cassé les pieds), la sottise et la niaiserie du monde nouveau.
J'ai entendu Jean-Michel Ribes parler de viol de la culture française; je trouve qu'il a raison, ce qui prouve que j'ai du chemin à parcourir !
Mais, au fait, on fait quoi ? On pleure ou on rit ?
Et pour finir, une petite pensée du député Viviani :
" Nous avons éteint une à une les étoiles qui brillaient dans le ciel.On ne les rallumera plus ".