Et ça m'énerve !
Alors, non content d'être allé raconter à Alger cette infecte bêtise du crime contre l'humanité perpétré par la France en " colonisant l' Algérie ", notre vénéré petit Président en rajoute en allant encore faire repentance auprès de la famille d' un homme qui avait choisi de soutenir les ennemis de son pays; or, je vous le rappelle, nous étions en guerre, et en temps de guerre, soutenir les ennemis de son pays s'appelle trahison et sauf erreur de ma part, celle-ci était punie de mort.
C'est logiquement ce qui est arrivé à cet homme. La règle est d'assumer les conséquences de ses actes.
Je me permets de rappeler à Monsieur le Président, qu'il y a eu à Alger, une certaine voiture verte, dont certains se souviendront sans doute, qui parcourait la rue Michelet, et dont les occupants enlevaient, au hasard, un européen sur le trottoir, que l'on retrouvait le lendemain coupé en morceaux dans un sac.
Je me permets de lui rappeler aussi les disparus d' Oran que l'on n'a jamais retrouvés, et tous les autres, assassinés par le FLN, à qui, à travers votre repentance permanente vous rendez, en quelque sorte, hommage.
Je n'ose penser que ce serait une forme de trahison morale.
Déjà, votre prédécesseur avait cette funeste habitude de la repentance, vous la perpétuez, et pensez-vous qu'elle participe de la grandeur de la France ? Non, bien au contraire, elle ne fait que conforter le fait que ce peuple auquel vous vous adressez, se persuade de plus en plus de notre faiblesse.
Qu'êtes-vous en train de faire de ce pays, Monsieur le Président ? Non content de mépriser son peuple, vous le salissez.
Les mânes du Colonel Bigeard doivent se retourner dans sa tombe, et je ne peux que me rappeler ce qu'il a dit :