J'ai laissé derrière moi la cabane aux poules d'eau, et j'arpente à nouveau le chemin sans fin, toujours flanqué de ses copies liquides.
Ces verts, ces bleus, cette rousseur m'enchantent. Et, rousse elle aussi, voilà qu'apparaît une cabane à laquelle on accède par un petit chemin caillouteux et un petit pont de bois.
Evidemment, j'entre. Que vais-je découvrir cette fois ? Un autre univers de terres rousses éparpillées sur l'eau des marais.
Et des chevaux qui paissent paisiblement.
C'est tout un univers de prairies dont l'humidité est attestée par les joncs.
Ici, le vert remplace parfois le bleu, mais l'harmonie des tons est toujours aussi belle;
Mais il ne faut pas s'y tromper, l'eau n'est jamais très loin, nous sommes dans les marais !!!
On dirait qu'une fine couche de terre recouvre l'eau. Cela me rappelle le marais d'Okeefenockee dans le nord de la Floride. On l'appelait " le pays de la terre qui tremble " selon la traduction de ce nom indien. On n'avait pas le droit de poser le pied sur le sol, car la croûte de terre trop mince, tremblait et le pied pouvait passer à travers, de plus, c'était le royaume des alligators qui, l'air endormi mais cependant méchamment gourmand, nous regardaient marcher sur les passerelles de bois. (cf le marais d'Okeefenockee d'avril 2013).
La terre tremblerait' elle aussi dans les marais de Bruges ? Il semble que non, les chevaux paraissent bien stables sur leurs pattes. Il est vrai qu'ils en ont quatre, ça aide !!!
Ces marais sont d'une richesse incroyable, car il n'y a pas que les poules d'eau, foulques.... chevaux....Il y a aussi une autre vie cachée, tellement bien cachée que je n'ai pu la découvrir qu'à travers les images exposées dans les cabanes. Et il y a celles que j'ai ratées d'une semaine qui sont reparties chez elles après leur séjour hivernal :
A bientôt !