Je ne les connaissais pas, mais ils étaient mes Confrères.
Nous appartenons tous à la même grande famille de la Médecine.
Nous avons tous prêté le même serment, celui qu' Hippocrate nous a légué, et en choisissant ce métier, nous en acceptions par avance les victoires et les échecs, et le fait que , parfois, nous pourrions avoir à en payer le prix terrible de nos vies.
MAIS PAS COMME CELA.
Si nous comprenons que nous puissions être vaincus par une bactérie impitoyable, ou un virus meurtrier, il nous est difficile d'accepter que nous puissions mourir à cause de la folie imprévoyante d' hommes incompétents qui n'ont pas su nous protéger dans notre travail pour tenter de sauver nos semblables.
Dormez en paix Chers Confrères, mais c'est à nous qu'il appartient désormais de poser les questions et d'en exiger les réponses.
Mais, soyez sûrs d'une chose :
NOUS NE VOUS OUBLIERONS PAS