Cet homme, à l'allure très XIXème siècle, se nomme Gustave LE BON.Il est décédé en décembre mille neuf cent trente et un, après un parcours de quatre vingt dix années entre les XIXème et XXème siècles.
Il fut médecin et sociologue, s'intéressant particulièrement à la psychologie des foules, ce qui est d'ailleurs le titre de l'un de ses ouvrages majeurs paru en mille huit cent quatre vingt quinze.
Visionnaire, il pensait que la période dans laquelle il vivait, marquait un tournant : celui de l'entrée dans l'ère des foules, dont la voix enverrait aux oubliettes de l'Histoire, celles des traditions politiques, des souverains et de leurs rivalités.
Cet ouvrage valut à Le Bon, les félicitations de.......Mussolini. En fut'il flatté ? Je ne sais pas. Mais......Mussolini était peut-être séduit par le fait que Le Bon pensait que les foules pouvaient être facilement manipulées. C'est d'ailleurs une pensée qui va dans ce sens que j'offre à la méditation, tant elle est intemporelle et peut s'appliquer à notre période actuelle :
" Ce n'est pas le besoin de liberté mais celui de la servitude qui domine l'âme des foules.Les foules ont une telle soif d'obéir qu'elles se soumettent d'instinct à qui se déclare leur maître ".