A son tour, le tulipier a du laisser la place. D'autres arbres et arbustes se sont parés avec orgueil, de chatoyantes couleurs.
Les camélias, déjà, ont perdu leur splendeur initiale; comme chaque année, ils sont montés à l'assaut du toit.
Fin février, ils étaient au sommet de leur superbe, sous un ciel plus pâle.
Comment lui résister ? Je comprend la " Dame aux...." cette coquine pour qui leur couleur était un code !
Jaloux, les arbres qui ne fleurissent pas, se parent de feuilles rouges.
Mais comment lutter contre la délicatesse des fleurs de pommier ? Qu'il soit du Japon,
Ou prometteur de futurs fruits ?
Et, il y a celui qui se prend pour le roi, et il est vrai qu'il est magnifique.
Ces deux vers de Hermann Hesse, ne s'appliquent-ils pas à lui ?
Lumineuse écume de roses
Sur l'azur où la nue s'enfuit
Mais le temps avance vite, déjà, certains amorcent la transition et mêlent fleurs et feuilles naissantes.
Alors, quittons-nous, en remerciant ce mage invisible et chenu, qui, inlassable et ponctuel, nous offre chaque année cette parade colorée.