En ce triste jour pluvieux, je me souviens du temps déjà lointain, où nous avions passé un merveilleux mois d'août au Kenya.
La plage de Monbasa, l'eau chaude de l'océan Indien, la couleurs de la terre et les incroyables lauriers roses de la résidence d'été du Président Kenyatta. Puis, nous étions partis en safari, les lions, les zèbres, les girafes....et des singes malicieux et gourmands.
Et par-dessus tout ça, chanterait Bécaud,..........ce ciel d'Afrique, immense et si pur que dès la nuit tombée, on ne se lassait pas d'admirer une incroyable voûte étoilée et une vertigineuse voie lactée.
Ce ciel, ouvert sur d'autres mondes, incitait à la méditation philosophique, et je comprenais tout-à-coup pourquoi il y avait tant de sagesse chez les vieillards africains.
J'en avais ramené un............( mais non, pas un vrai, je n'étais pas si cruelle ), en statue de bois que l'on pouvait acheter sur le bord de la piste.
Sous ce grand ciel d'Afrique, même les singes cynocéphales, quand ils ne venaient pas mendier quelque friandise à la portière, méditaient dans ces étendues désertiques.
Le vieux Wakamba que j'avais ramené, médite t-il encore ? Je le soupçonne de s'ennuyer un peu dans son coin. Mais l'ennui porte aussi à la réflexion philosophique, alors, je me plais à croire que c'est lui qui a murmuré à mon oreille, cet adage que j'aime bien, moi qui ai été traitée de folle si souvent :
Dieu est l'ami des fous