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2018-07-30T05:10:00+02:00

Derrière le rideau de fer 2 - Lac Balaton

Publié par divagations-et-balades

          Nous voilà donc en route pour le lac Balaton. Nous n'étions pas gênées par la circulation; je ne me souviens même pas avoir croisé ou doublé une voiture. La zone traversée était boisée et déserte.

          Depuis quelques kilomètres, on longeait une haute barrière hérissée de barbelés, sans doute électrifiés, et, flanquée de miradors à intervalles réguliers.

          Evidemment, j' ai stoppé la voiture, pris l' appareil-photos, et suis descendue pour trouver le bon angle. Mais.....le mirador était occupé. Un soldat a crié en gesticulant et brandissant son arme, cette bonne vieille kalaschnikov. Il voulait que je déguerpisse, mais je me suis dite : " je ne comprends pas le hongrois, avançons juste un peu pour voir ". Alors, cet irascible bonhomme a ajusté l' angle de tir de sa kalasch.

          Mais c' est qu'il aurait tiré sur une faible femme ce butor !

          Je suis retournée dignement, sans courir, vers la voiture, et nous sommes parties. Et ma soeur a râlé sur mon côté provocateur. Bon, c' est vrai, et elle avait raison. Nous avons longé, ce que nous supposions être un camp, sur plusieurs kilomètres.

          Puis nous sommes arrivées à Keszthely, cité balnéaire très fréquentée par la nomenklatura est-allemande. Ma soeur s' est disputée avec un gros et virulent berlinois de l'est, à qui elle a rappelé qu' ayant perdu la guerre il ferait mieux de se taire. J' espère qu'il comprenait le français, sinon, je le regretterais toujours.

          Je me demande quand même si ces Allemands de l'est n' étaient pas masochistes, car, c'est dans cette région du lac Balaton, qu'eut lieu, du six au seize mars mille neuf cent quarante cinq, une des dernières offensives de l'armée allemande au cours de laquelle plusieurs dizaines d' unités SS furent décimées.

          Avec le flair qui me caractérise, j' avais réservé dans un hôtel face au lac. Bon d' accord, son nom est "Hôtel Marina"; j' admets que c' était assez facile. J'en ai retrouvé le prospectus :

 

 

Derrière le rideau de fer 2 - Lac Balaton

          Là se sont passés deux événements notoires :

     D' abord la tentative abracadabrantesque d' appeler notre mère, car c'était le jour de la Fête des Mères.

        Il faut demander à la réception. Mais.....non, on ne parle pas français. Pas grave, nous allons parler anglais : mais non, on ne parle pas anglais. Allemand alors ? Oui. Je me lance. ( L' allemand n'est pas ma tasse de thé; un jour je raconterai peut-être dans quelles circonstances j' au du apprendre en vitesse à le baragouiner).

        Je fais donc part de mon désir d' appeler en France. Et là......." Et pourquoi voulez-vous appeler en France ? Non, c' est interdit, mais.....vous pouvez appeler Berlin Est ".

          Et le 22 à Asnières peut-être ?

          Je laisse tomber en me disant que depuis le Hilton de Buda....Mais nous sommes bien ennuyées car notre mère, déjà pas ravie que nous allions au-delà du rideau de fer, devait commencer à s' inquiéter.

     * Le second événement a eu lieu au restaurant de l'hôtel le soir. Un groupe d'une dizaine d'hommes était arrivé. Ils paraissaient obéir au doigt et à l' oeil à un type à l'air sévère, vêtu d' un costume gris plutôt démodé à nos yeux. Il s'agissait d' un groupe d'ouvriers tchèques, venus en voyage de récompense, visiter deux ou trois usines hongroises.

        Mais quelle chance ils avaient dans le paradis communiste de se voir offrir de si exaltantes vacances !

        Cependant, rideau de fer ou pas, le soleil s' en moque, et il nous a offert ce soir-là un beau coucher sur le lac.

 

Derrière le rideau de fer 2 - Lac Balaton

          Celui-ci est le plus vaste d' Europe Centrale. Généralement calme, il peut parfois se transformer en mer déchaînée lors de violents orages venant des Monts Bakony que l'on aperçoit sur l' autre rive.

          Et heureusement, nous étions au mois de mai, car l' hiver, très rude dans cette région, le lac est le plus souvent gelé sur une épaisseur moyenne de vingt cinq centimètres.

          Mais qui irait en Europe Centrale en hiver ?

A bientôt !

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2018-07-28T18:11:56+02:00

Derrière le rideau de fer

Publié par divagations-et-balades

          Finalement, nous gardons la visite de Pest pour plus tard, au retour d' un petit voyage à Pécs, ville non loin de la frontière roumaine.

          Dès le départ de l' hôtel :

     * première surprise : nous devons indiquer notre destination,

     * deuxième surprise : on nous indique le temps estimé pour joindre cette ville avec une légère autorisation de dépassement en cas d'aléa.

     * troisième surprise : interdiction de rassemblement de plus de trois personnes dans les rues.

          Eh bien ! Moi qui aime flâner et prendre le chemin des écoliers ! Nous allons devoir filer d' une traite. Il nous embête ce type ! Sans doute un genre de commissaire politique.

          Et si je veux traîner en route....Et si je suis en retard, qu'est-ce qu' ils vont faire ? Je ne suis pas hongroise moi. Et si je n'en faisais qu'à ma tête...... pour voir.

          Mais ma soeur joue les rabat-joie. Elle n'est pas rassurée et de plus, elle a sans doute raison. Ces gens-là manquent peut-être d'humour. 

          De toute façon, entre Budapest et Pécs il n'y a pas grand-chose à voir, à part de bizarres minuscules maisons avec une seule porte surmontée d' une seule fenêtre. Des maisons de Schtroumpfs.

          Nous arrivons à Pécs. Je ne me souviens plus du nom de l' hôtel. Il était en plein centre, non loin d' une synagogue. Il y avait une communauté juive de trente mille membres au moment de la Deuxième Guerre Mondiale. Tous furent déportés par les nazis, seuls trois mille revinrent.

          A l'hôtel, nouvelle surprise : on nous demanda combien de temps nous allions rester. Jusque là, c' est normal, puis on nous confisqua nos passeports. Cela, j' aimais moins, et je nous voyais déjà filer vers la frontière et pénétrer en fanfare en Autriche.

          Je répondis que nous resterions quatre jours. Mais, quand le troisième jour nous annonçâmes que nous allions partir......Surprise :

     " Impossible, vous aviez dit quatre jours, vos passeports ne vous seront rendus que demain ".

          J' aimais de moins en moins. Mais que faire ?

          La chambre aussi nous réservait quelques surprises. Très spartiate et.....une feuille de papier toilette chacune, plus un petit savon d' invité pour deux !

          Je me souviens qu' en occidentale inconsciente, j' étais descendue à la réception pour demander un rouleau de papier......Impossible......J' en avais presque honte d' avoir réclamé devant l' air navré de la réceptionniste.

          Comme on ne pouvait pas sortir le soir, et d' ailleurs qu'aurions-nous pu faire ?, nous avons regardé la télé sur le vieux poste en noir et blanc de la chambre. Et là, ce fut rigolade et consternation.

     * Nous avons vu un documentaire en français sous-titré. Déjà le ton grandiloquent et démodé du reporter, puis les images vieillottes nous firent penser immédiatement que ce reportage datait de la guerre. On y voyait des files impressionnantes de personnes faisant la queue devant une boulangerie, des femmes, portant des cabas de ciré noir, se traînant misérablement, vêtues de tabliers style années quarante, un noir se déplaçant furtivement en rasant les murs, jetant des regards inquiets à droite et à gauche, et se baissant brusquement pour ramasser un mégot sur le trottoir. (Le lendemain, la femme de chambre s'est apitoyée sur nous d'avoir une vie si dure chez les capitalistes)

          Puis, on vit le reporter sonner à la grille d'une villa de St Cloud et un domestique noir venant ouvrir et l' introduisant dans un cabinet de travail. On y vit..........Jean-Marie Le Pen, les pieds sur son bureau, un gros cigare dans la bouche, disant, rigolard : " Vous voyez que je ne suis pas raciste, j' ai un domestique noir ". Ce fut un grand moment !

          Le soir, nous dînions au restaurant de l'hôtel. Nous étions loin de l' image romanesque de la Hongrie que j' avais en tête : tziganes, czardas, Liszt....

   

 

 Derrière le rideau de fer

          Une odeur qui n'excitait pas l' appétit venait par bouffées de la cuisine chaque fois que la porte s'ouvrait sur un serveur. En fait, il n'y avait presque rien à manger et l'essentiel de notre nourriture pendant tout notre séjour fut : le pain.

          Les magasins de la ville, comme ceux de la capitale que nous verrions plus tard, étaient très mal achalandés : d'énormes radis, des oranges de Cuba presque pourries, et.....des sortes de fromages Vache qui rit poussiéreux, vendus........à la portion.

          C' est là, à Pécs, que j' ai vraiment réalisé que nous étions derrière le rideau de fer.

          Et le quatrième jour, passeports récupérés, et selon les mêmes modalités, nous sommes parties vers le lac Balaton.

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2018-07-23T04:27:00+02:00

La méditation du lundi - 23/07/18

Publié par divagations-et-balades

          Qui m' aurait qu' un jour je donnerais en pâture à ceux qui veulent bien me lire, une pensée de Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine.

          Mais je ne sais par quelle association d' idées, les évènements actuels se sont accrochés à une pensée de ce " câmârâde " comme disait Jojo Marchais, qui me manque beaucoup, parce qu' avec lui, au moins le débat politique faisait rire. Et quand il disait " Liliâne, fais les valises " j' étais écroulée de rire. Mais j' ai un doute soudain, n' était-ce pas Thierry Le Luron qui disait ça ?

          Qu'importe, je dois être un peu perverse pour extirper maintenant cette phrase de Lénine, que j' écris en rouge, évidemment :

          " Un homme ne se juge pas sur ce qu' il dit ou pense de lui-même,mais sur ce qu' il fait ".

          Il n' y a qu' un seul individu qui me plait quand il parle de lui avec cette auto-satisfaction qui est un peu sa marque, c' est Hercule Poirot.

 

Statue d' Hercule Poirot à Ellezelles en Belgique

Statue d' Hercule Poirot à Ellezelles en Belgique

          Mais il ne s' agit pas de lui.

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2018-07-21T04:54:14+02:00

La perle du Danube - Buda

Publié par divagations-et-balades

          Un jour, cela m' avait pris d' un coup : "Je veux aller voir ce qui se passe derrière le rideau de fer". Me jugeant définitivement folle, tous se défilaient, insensibles à mes tentatives de séduction. " La Hongrie n' est pas loin.....Le lac Balaton est très romantique (?).....Budapest est une belle ville...... Puis..........ma soeur accepta.

          Tout avait mal commencé. A Orly, alors que nous attendions dans la salle d'embarquement, un policier engagea la conversation :

     - Vous prenez cet avion ?

     - Oui

     - Alors bon courage, c' est un Tupolev, et il n' est pas très fiable.

          Ma soeur qui a peur en avion, n' avait pas apprécié et commençait à me reprocher de l' avoir embarquée dans une aventure.

          Une fois à bord, elle s'était assise à ma gauche, près du hublot. L' avion décolla et soudain, au lieu de sa tête qui normalement aurait du se trouver là, je vis ........deux jambes qui s' agitaient en l' air. Fou rire de ma part; fureur de la sienne. Son siège avait basculé en arrière.

          L' avion étant en montée, l' hôtesse n' était venue qu' une fois atteinte l' altitude de croisière. Et qu' apprimes-nous ? " Les sièges ne sont pas fixés car en moins de deux heures cet avion peut être transformé en bombardier". Ah bon ! Nous volions sur un avion d' une compagnie hongroise, Magyar je ne sais plus quoi, et c' était la guerre froide.

          Arrivée à Budapest. Police tatillonne et soupçonneuse vis à vis de ces deux improbables touristes occidentales. On nous avertit qu' il est interdit de changer de l' argent hors de la banque et surtout pas auprès de quiconque dans la rue. Des Hongrois essayaient d' avoir de l'argent étranger, marks ou dollars de préférence, peut-être dans l'espoir de s'échapper un jour.

          Changer de l' argent était un plaisir des voyages, la première impression du dépaysement.

          J' allais louer une voiture en me disant qu' il m'en fallait une assez rapide pour foncer vers la frontière autrichienne.....au cas où......Je choisis une golf GTI. Cela tombait bien, j' avais la même.

          Et en route vers le Hilton Buda. (le bâtiment carré coché sur la photo). On nous avait conseillé de choisir un hôtel international de préférence.

La perle du Danube - Buda

          Cet hôtel est situé sur la colline de Buda, sur la rive occidentale du Danube. En face, c' est Pest, les deux réunis formant Budapest.

          Derrière l' hôtel se trouve un très joli quartier ancien, avec de belles maisons colorées, et la magnifique basilique Matthias, dont la construction commença au XIIIème siècle, sous le règne du roi Béla IV.

          Au début du XIVème siècle s'y déroula un évènement important : le roi de Hongrie Charles-Robert d' Anjou, dit Carobert, s'y fit couronner pour la seconde fois.

La perle du Danube - Buda

          Ceci en raison d' une vieille coutume médiévale hongroise disant que seul pouvait être considéré comme le véritable souverain du pays, celui qui se ferait couronner dans cette basilique par l' évêque d' Ezstergom, en portant la couronne de Saint Etienne qui fut le premier roi de Hongrie. Sa statue équestre est d' ailleurs juste derrière l' église, au milieu de ce que l' on nomme le Bastion des Pécheurs.

La perle du Danube - Buda

          Ces photos sont malheureusement les seules que j' ai miraculeusement retrouvées de ce beau quartier de Buda. Mais peut-être qu' un jour......

          Alors nous allons passer le pont et aller visiter Pest.

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2018-07-17T09:07:36+02:00

Ma finale de la coupe du monde

Publié par divagations-et-balades

          Ce dimanche, j' étais là, bien tranquille, en train de bouquiner en attendant l' heure fatidique.

          J' étais dehors, il faisait la chaleur que j' aime, un tout petit peu étouffante, dans un air immobile. Et c'est l' absolue immobilité de ce dernier qui a retenu mon attention. Rien ne bougeait, pas le plus petit frisson dans les arbres, aucun chant d' oiseau. Et je me suis faite une réflexion que j' ai traitée d' idiote immédiatement : " et si un orage venait me priver du match ! ".

          J' ai pensé ça de la même façon qu' il y a très longtemps, en Algérie, revenant de la plage de Staouéli, j' avais dit : " il y a une lumière de tremblement de terre ". Vous dire si ma phrase de pythonisse d' occasion avait été bien accueillie, mais........trois heures après........il y avait eu un tremblement de terre.

          Et voilà qu' à l'heure précise à laquelle le match a commencé, l' orage s'est déchaîné. Tonnerre, vent violent et..........plus d' électricité.

          Le ciel était livide,

Ma finale de la coupe du monde

          Les arbres s'agitaient tels des fous furieux,

Ma finale de la coupe du monde

          Et la pluie s' est mise à tomber. Et soudain, devant nos regards incrédules, les grêlons sont arrivés, d' abord petits, puis, de plus en plus gros. On les voyait rebondir sur la table du jardin.

Ma finale de la coupe du monde

          Très vite ils ont colonisés la terrasse.

Ma finale de la coupe du monde

          Devant nous, un rideau opaque, de plus en plus épais.

Ma finale de la coupe du monde

          Et pendant ce temps, le match se déroulait. Deux à un m' avisait mon frère par SMS sur le portable, car le fixe était muet. Devant la maison, le rond-point était blanc......comme neige.

Ma finale de la coupe du monde

          C' était beau et tragique. Implacable, les grêlons hachaient les plantes. De rares fleurs rescapées étaient là, comme des yeux étonnés.

Ma finale de la coupe du monde

          Certains grêlons étaient gros comme des tomates cerises.

Ma finale de la coupe du monde

          Et tout à coup, tout s'est arrêté; les nuages se sont déchirés, des trous bleus sont apparus.

Ma finale de la coupe du monde

          Ils se sont agrandis, et derrière on sentait revenir le soleil;

Ma finale de la coupe du monde

          Les grêlons commençaient à fondre et une brume s' élevait au-dessus d' eux;

Ma finale de la coupe du monde

          C' était fini...........le match aussi. Je voudrais bien savoir quel esprit malfaisant a commandité l' orage à ce moment-là ?

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2018-07-15T18:40:41+02:00

Il n' y a pas que la plage !!!!

Publié par divagations-et-balades

          Euh !!! Si, mais on peut aussi lire sur la plage, sous le parasol pour ménager ses yeux.

          Sur la plage, il y a beaucoup de sollicitations pour le regard; les messieurs regardent passer les jolies dames, qu' ils en profitent car les sorcières féministes les guettent et qui sait si cette vilaine là-bas n' est pas en train d' espionner. Vous savez bien Messieurs, que regarder une jolie femme est d' un épouvantable sexisme. La FIFA l'a bien compris !

          Nous, les femmes, nous avons toujours le droit de regarder si par hasard ne passerait pas un bel homme, et nous garderons ce droit puisque le féminisme triomphe. A moins que, pour vous embêter, on ne se mette à la burqa !!!!

          Tout ça pour vous dire que sur la plage, il faut lire des livres suffisamment fascinants pour ne pas lever le nez toutes les trois secondes et perdre le fil de l' histoire.

          Alors, je vous en propose quatre que j' ai beaucoup aimés. Vous me direz que ce n' est pas un critère suffisant. D'accord, mais si je vous dis qu' ils sont très bien écrits, bien documentés, et surtout qu' ils vous emporteront hors du temps sur les ailes de l' amour, de l' intrigue, de l' Histoire...........là, ce n' est pas subjectif et vous ne risquez rien, sauf de vous régaler. Alors ???

          Ces quatre romans, tous du même auteur, les voici, et je ne vous dévoile pas davantage les sujets pour le plaisir total de la découverte :

(Les quatre images semblent trop lourdes alors je ne mets que les deux derniers ouvrages, mais n' oubliez pas :

     * Le roman de l' An Mil

     * La damnation du Templier

 

Il n' y a pas que la plage !!!!
Il n' y a pas que la plage !!!!

          BONNES VACANCES ET BONNE LECTURE !

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2018-07-14T04:59:00+02:00

Publié depuis Overblog

Publié par divagations-et-balades

          Cet article, je l' avais écrit pour le 14 juillet 2017. Il est hélas toujours d' actualité car rien n' a changé, alors, je me permets de le reprendre.

 

          Aujourd'hui, France, tu es en fête, même si une bande noire ternit la journée.

          Ce jour est aussi celui du souvenir de ce qui est notre grandeur, et de tous ceux qui sont tombés pour la défendre.

          Il y a ceux qui sont tombés face à des armées ennemies qui voulaient nous asservir, mais qui nous combattaient.......à la loyale ; chars contre chars, avions contre avions, bateaux contre bateaux, soldats contre soldats.

          Et puis il y a tous ceux qui sont tombés, assassinés, massacrés par les soldats d'Allah, des hommes désarmés, des femmes, des enfants, des vieillards, dans une guerre millénaire que notre faiblesse actuelle rend gagnable, parce que l'on n'ose pas dire son nom, ni incriminer qui la mène.

          Alors, face à tous les fantômes tombés au cours des guerres passées parce qu'ils nous ont défendu jusqu'à la mort, et qui posent sur nous un regard que je devine empli de tristesse et, oui, de reproche, allons-nous enfin relever la tête, cesser fleurs et bougies, et ravaler nos larmes pour que demain nous retrouvions notre vie normale, la fierté de notre civilisation, parce qu'on aura su, à nouveau, défendre la patrie menacée.

          Il est temps que la lumière qui fut la nôtre et qui éclairait le monde, s' allume à nouveau et brûle la barbarie qui veut nous anéantir.

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2018-07-12T10:21:23+02:00

Un aventurier dans l' île

Publié par divagations-et-balades

          La seconde célébrité littéraire de Key West fut un véritable aventurier du XXème siècle : Ernest Hemingway.

          Il vécut à Key West dans les années trente, dans une jolie maison coloniale enfouie sous une végétation exubérante, que j ai eu la chance de voir et de photographier.

 

       

Un aventurier dans l' île

          Hemingway était un drôle de personnage. Il était à la fois journaliste, correspondant de guerre et écrivain, ce dernier rôle découlant du premier.

          Il était né en mille huit cent quatre vingt dix neuf, second enfant d' une fratrie de six, d' un père médecin et d' une mère musicienne.

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          C' est à dix huit ans qu' il devint journaliste. Lors de l' entrée en guerre des Etats-Unis, en mille neuf cent dix sept, il cherche à s' engager mais est refusé en raison d' un oeil déficient. Il prend alors le bateau, débarque à Bordeaux et de là, rejoint l' Italie, où il s' engage comme ambulancier.

Le port de Bordeaux vu par Vernet

Le port de Bordeaux vu par Vernet

          Il sera sérieusement blessé aux jambes par un tir de mortier. Cette Première Guerre Mondiale lui a inspiré son roman : L' adieu aux armes qui relate les amours tragiques d' un ambulancier américain et d' une infirmière anglaise. A l' hôpital, Hemingway était tombé amoureux d' une infirmière anglaise de huit ans son aînée.

          Après un intermède marqué par un mariage, un divorce et un remariage, il alla couvrir la guerre d' Espagne. Et ce fut un nouveau roman : Pour qui sonne le glas. A la fin de cette guerre il divorça pour la deuxième fois.

          De ce roman on connait deux phrases célèbres : 

     * Aucun homme n' est une île, citée en introduction,

     * N' envoie jamais demander pour qui sonne le glas, il sonne pour toi.

          Il épousa une éphémère troisième épouse, et ce fut la Deuxième Guerre Mondiale. Hemingway participa au débarquement en Normandie,

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          Et à la libération de Paris.

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          Il quitta alors sa troisième épouse pour la quatrième et dernière.

          Quand dans les années vingt, il s' installa à Paris avec sa première épouse, il fit partie de la Génération perdue qui désignait un courant littéraire américain et aussi une génération sociologique.

          C' est à Paris qu' il écrivit son premier roman : Le soleil se lève aussi, qui raconte déjà des amours tragiques. Publié en mille neuf cent vingt six, ce roman eut un énorme succès et apparut comme l' un des grands romans de langue anglaise du XXème siècle.

          Parmi ses oeuvres les plus connues, Le vieil homme et la mer lui valut le prix Pulitzer en mille neuf cent cinquante trois, l' année suivante, il eut le prix Nobel de littérature avec Pour qui sonne le glas.

          Plusieurs de ses oeuvres furent adaptées au cinéma, outre les sus-nommées :

     * Le port de l' angoisse avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall, surnommée " the look ". (le regard).

 

Un aventurier dans l' île

     * Les neiges du Kilimandjaro. Il fit un safari au Kénya au cours duquel il eut un accident d' avion qui lui laissa des séquelles à vie.

   * Le jardin d' Eden, une oeuvre posthume et bien d' autres.....

          Après Key West, il alla habiter à Cuba d' où il partit en mille neuf cent cinquante neuf pour regagner l' Idaho, aux Etats-Unis, où il se suicida en mille neuf cent soixante et un.

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2018-07-08T14:40:45+02:00

La pensée du dimanche - 08/07/18

Publié par divagations-et-balades

          Il fut un temps où les personnes âgées, plus volontiers appelées les " Anciens ", assuraient la transmission entre les générations, et, étaient les dépositaires d' une sagesse reconnue. 

          Dans le monde nouveau, elles ne sont plus vénérables, mais sont devenues des bouches inutiles qui coûtent cher à la société.

          Alors, j' ai fait un plongeon dans un passé lointain, et j' ai rencontré Aménémopé. Oui, avec un nom pareil, c' est bien un Egyptien. mais pour compliquer les choses, il y eut deux " Aménémopé ".

          L' un fut pharaon de la XXIème dynastie de Tanis où fut retrouvé son masque funéraire.

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          L' autre, qui vivait au temps de la XIXème dynastie, (vers -1300/-1075 avant J.C.), était un scribe, auteur d' un recueil de sagesses égyptiennes destiné à l' éducation de son fils.

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          Ce texte littéraire est divisé en trente chapitres de maximes et recommandations. Cet enseignement s' adressa plus tard à un public de scribes.

          Dans la première moitié du premier millénaire avant J.C. les Hébreux l' intégrèrent dans leur culture. On dit que certains passages ont été comparés à ceux du Livre des Proverbes de la Bible.

          Parmi toutes les maximes, plusieurs m' ont semblé en adéquation avec le temps actuel et je n' arrive pas à en choisir une; alors.............je vais en délivrer trois : 

          * Ne gouverne pas avec ta langue.

          En langage moderne, ne dirait-on pas : Eh Coco, n' abuse pas de la comm !

                 * Ne permets point que le pauvre et le vieillard soient rudoyés par le geste et la parole.

          Zut ! Pour ça je crois que c' est trop tard !

          * Un homme en fonction doit être grand dans sa fonction, comme un puits doit être riche en eau que l' on puise.

          Alors là !!!! Je ne sais que dire. Peut-être qu' à l' impossible nul n' est tenu ? Ou bien, comme l' avait dit un jour l' épouse d' un haut fonctionnaire : On devient fou sous les ors de la République.

BON DIMANCHE ! 

NB : Toute allusion à un personnage connu ne serait pas fortuite

La pensée du dimanche - 08/07/18

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2018-07-05T05:25:23+02:00

Oh la honte !!!!!

Publié par divagations-et-balades

          Je n'en reviens pas !Alors là, c' est vraiment exagéré et même, n' ayons pas peur des mots : odieux.

          Voler le sac d' une vieille dame dans la rue, le smartphone d' une jeune fille, le portefeuille d' un quidam..............ce n' est pas bien, mais cela reste dans la norme, mais ce que viennent de faire les Israéliens !!!! Alors ça non, c' est inadmissible et criminel.

          Il ne faut pas s' étonner que les Iraniens veuillent les atomiser, et ils ont bien raison de se plaindre, et ne mettez pas leur parole en doute, car c' est un éminent religieux qui l' affirme :

           Israël leur a volé leurs nuages !

          Est-ce que cela se fait ? Il faut vraiment avoir l' âme noire pour commettre un pareil forfait !

          Et voyez comme ils sont bêtes ces Israéliens ! Il y a une grande sécheresse dans leur pays et ils ne pensent même pas à crever les nuages au-dessus !!!

Oh la honte !!!!!

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