Bref voyage dans le temps- link
Après un délicieux carpaccio de noix de St Jacques, nous décidons d' aller flâner rue de la plage. Nous marchons derrière deux jeunes filles et un jeune homme, évadés de la fin ultime du XIXème siècle.
Nous croisons deux dames, l' une, assez rigolote avec son plumet rouge.
Deux petites filles modèles s' emplissent les yeux du spectacle inhabituel.
Un vieux fourgon stationne devant le marché;
Un peu plus loin, des Bohémiens ont installé leur roulotte; l' un d' eux jour aussi de l' orgue de Barbarie. J' aime ces musiques désuètes qui égayaient les rues, encore au temps de nos grands-mères sans doute.
Aujourd'hui, la gaîté a envahi les rues et ces deux rieuses personnes semblent en être bien imprégnées.
Encore une robe sortie d' une armoire oubliée; j' espère qu' elle est moins chargée de souvenir dramatique que la robe du roman. ( " l' armoire des robes oubliées " de Riikka Pulkkinen ).
Mais que vois-je ? Un fringant aviateur à qui l' altitude a du donner de l' appétit !
Deux vieilles dames vendent sans doute les tricots faits au coin des feux de l' hiver. Elles ne sont pas très souriantes. Les affaires ne marchent pas bien ? Il est vrai qu' avec 30° ........Allons Mesdames, ne pincez plus les lèvres, et les chalands reviendront !
Un jeune couple, très élégant, apparaît devant nous;
Mais
voici un homme apparemment important; ce doit être un armateur donnant ses consignes à l' un de ses marins. La dame qui l' accompagne s' est un peu trompée d' année, ou alors c' est une
pionnière, une de ces femmes provocantes qui ont coupé leurs cheveux et raccourci leur robe...............
Mais voici un autre couple, plus âgé que celui de tout à l' heure, mais tout aussi élégant. J' aurais préféré qu' il continue de marcher, mais il a choisi de poser; tant pis !
Ah ! certainement une échappée du French Cancan ! C' est l' instant de la détente !
Nous arrivons au bout de la rue de la plage. Une brise de mer rafraîchit un peu la température. Le t(hermomètre marque 30° au ras des flots. L' océan a mis sa tunique bleutée. Il est calme comme un grand lac.
Nous décidons d' y faire une pause. A plus tard !