voyage cambodge
link Pour aider des animaux : link
Hier, grand ciel bleu, dix neuf degrés.....juste ce qu' il fallait pour répondre à l' appel de l' océan. Alors, je suis allée chercher l' amie parisienne, et....hop ! Cap à l' ouest ! Après la traversée de la forêt, verte de pins, jaune de mimosas sauvages et rousse de fougères mortes, nous entendons son rugissement puissant voler vers nous au-dessus de la dune, et, soudain, nous le voyons, d' une beauté à couper le souffle. Je râle un peu, car je n' ai pas emporté mon appareil photo. Mais j' ai mon téléphone.........On verra bien !
La marée est haute et forte, elle monte très haut sur le sable d' une plage pourtant très grande. Il y a une symphonie de couleurs éblouissante, quelque chose de magique qui nous cloue le bec. De toute façon, nos voix humaines sont couvertes par celle des vagues. Elles sont la respiration immémoriale de la mer.
Nous nous installons sur les énormes pierres, vestiges d' un blockhaus que l' océan a fini par détruire. Là, en silence, chacune de nous s' est laissée imprégner de cette magie pour un moment d' éternité.
Je vous l' offre, et puissai-je savoir vous en transmettre toute la musique;
Le soleil luit sur le vieux socle de béton. Un grand morceau de bois s' est échoué, semblable à un serpent figé que les vagues malmènent. D' où vient' il ? A t' il traversé la grande mer depuis des terres lointaines ?
Par son mouvement toujours renouvelé, toujours le même, et, jamais semblable, l' océan oblige l' être humain à s' arrêter et contempler sa magnificence. La Méditerranée n' a pas ce pouvoir de subjuguer et presque d' asservir. Sauf, peut-être, quand brusquement elle se déchaîne, comme à Aïn Taya, en Algérie, où elle avait failli me noyer.
Cet aller-retour perpétuel, cette alternance de calme et de fracas, finissent par devenir envoûtants, et à la longue, obsédants. Comme si, en nous, une marée originelle accordait son rythme à celui des vagues. Un flux et un reflux de pensées télescopiques s' amusent dans ma tête.
Le serpent de bois a été bouté sur le béton. Les amateurs de bois flotté seront contents de la rencontre. Mais attention, la mer peut le reprendre si vite !
Dommage ! Il va falloir partir. La parisienne a du mal à s' arracher au spectacle, moi aussi, mais j' ai une grande chance, je peux revenir quand je veux; elle regagnera Paris dans trois jours............La pauvre !!!
Last glance on the silver coast !!!
barbad 21/03/2013 08:26
nath p 18/03/2013 16:03
sittelle 11/03/2013 17:49
mamichou 10/03/2013 16:16
Jackie 10/03/2013 11:52
kas 10/03/2013 11:37