En attendant l' heure à laquelle Sire Victor aura retrouvé face de fox, nous continuons notre balade dans le parc.
Ce printemps, un peu en avance sur la date officielle de sa naissance, a semé, ça et là sur les pelouses, des amas de fleurs blanches déguisées en flocons de neige.
Ce sont de modestes pâquerettes, que leur timidité incline à se grouper.
Pour ne pas être en reste, les arbres laissent éclater leurs fleurs, blanches sur fond de ciel bleu,
Engageant même une odorante compétition.
Nous nous régalons de senteurs suaves et miellées.
Tiens ! Tiens ! Mais voilà de vieilles connaissances ! Je suis sûre de les avoir rencontrer l' an dernier. Ah ! Ils se sont mariés, et, même, ont une kyrielle d' enfants qui, un à un, sortent de l' eau, suivant leur mère, et sous l' oeil attentif de leur père.
Ce sont d' adorables petites boules de duvet.
Tiens ! Ne serait-ce pas le dragueur malheureux de l' été dernier ?
Sa persévérance a peut-être fini par payer, car, n' est-ce pas une dame qui sort de l' eau et vient vers lui ? Mais non, suis-je
sotte, c' était une oie blanche ! La drague
Et où va t' il celui-ci, qui marche avec tant de détermination ?
Je dois admettre que je ne connais pas ces poissons. Des nouveaux venus sans doute !
Oh ! que vois-je ! Une balançoire !!!! Une envie me prend à laquelle j' ai du mal à résister.
C' est comme la musique orientale qui exerce sur moi un irrésistible appel, et me met de telles fourmis dans les jambes, que je me lève et.......en avant, et je ne peux plus m' arrêter. C' est ce qui m' est arrivé avant-hier soir; le dîner officiel auquel je participais, s' est, comme tous les ans, terminé en fête orientale, ce qui fait qu' hier, à la maison de retraite, j' étais quelque peu endormie.......quand à mes pieds .........
Bon, ma soeur ne voulant pas se ridiculiser en me servant de partenaire sur la balançoire, je vais essayer d' en trouver un autre.
A bientôt !