Vouée à Saint Martin et à Saint Blaise, il s' agit d' une église collégiale fondée en 1490, selon le voeu de Gaston III de Foix Candale. Ayant connu quelques déboires qui ont amené sa destruction, elle a été reconstruite de 1541 à 1544.
Elle est accolée au mur d' enceinte de la ville, et présente sur son flan droit, la chapelle funéraire des ducs d' Epernon, coiffée de son toit d' ardoise.
La façade offre aux regards une belle rosace;
L' église ne comporte qu' un seul clocher, construit en 1853, qui supporte une flèche en maçonnerie.
A l' intérieur, une nef unique avec une voûte aux belles ogives;
A gauche, une petite chapelle très colorée, avec une statue, peut-être Saint Blaise; je n' ai pu malheureusement me renseigner, étant tombée en plein office de l' Ascension.
A droite, une autre chapelle dans laquelle règne un beau clair-obscur, et une statue; Ici, je sais de qui il s' agit, car il y a une note explicative.
Nous sommes en présence de Jean Joseph Lataste, né à Cadillac le cinq septembre mil huit cent trente deux, et dont la vie n' est pas dépourvue de romantisme. Après des études à Bordeaux et à Pons, il entre dans l' administration des contributions directes en 1851. Mais, en 1857, après les morts successives de son amie, Cécile de Saint Germain, et de sa soeur Rosy, entrée en religion chez les Filles de la Sagesse, il va rejoindre l' Ordre des Frères Prêcheurs Dominicains. Il sera ordonné à Marseille en février 1863, et deviendra un prêcheur renommé.
Il y a un beau confessionnal en bois sombre, et une statue dont je crois qu' il pourrait s' agir de Saint Paul.
Une chaire, également en bois sombre, joliment sculptée, occupe la partie médiane de la nef.
La déambulation à l' intérieur de l' église, n' a pas été possible en raison de la date mal choisie. Dommage, car il doit y avoir d' autres trésors. Néanmoins, ce que nous pouvons en voir témoigne de l' intérêt de cette collégiale.
Bonne promenade !