Il arrive, dans la vie quotidienne que l' on s' arrête cinq minutes, pour se laisser un peu aller en roue libre, car, aprés tout, nous sommes des êtres pensants, même si nous n' avons pas toujours la souplesse du roseau.
Brrr !!! Je n' aurais pas aimé l' avoir comme prof de maths; ce regard ne me dit rien qui vaille, et merci, j' ai eu assez d' heures de colle comme ça.
Mais, voilà, dans ces moments où le cerveau fait un peu ce qu' il veut, nous nous mettons à cogiter. Et, c' est souvent la fameuse interrogation qui nous vient à l' esprit, ou à ce qui nous en sert :
Qui suis-je ? D' où viens-je ? Où vais-je ?
J' entends quelques ricanements, et croyez-moi, je sais d' où ils viennent, et il se reconnaitra !!! " La pauvre, à son âge, voyez où elle en est ! ".
Pour les deux premières interrogations, on peut savoir, ou faire semblant. Mais la troisième ?
Ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, auront vite fait de répondre :
Un peu simpliste, non ? Bon, d' accord, c' est ce qui se passe tous les jours; je ne vais pas le nier. Mais, c' est mon corps hors d' usage qui sera là, mais moi, dans tout ça ! Mes idées, mes pensées, mes amours, mes amitiés, mes élucubrations même ! Envolées ?
Un jour, je saurai, c' est sûr. Oui mais, en attendant, on peut supputer quand même !
Il parait qu' il y a eu un certain Lazare de Béthanie..........
Coucou ! Me revoilà ! Je m' ennuyais un peu, et il faisait un peu froid ! Il n' empêche qu' il a réussi ! Mais, s' il faut en passer
par la case tombeau......Ce n' est pas très intéressant.
Alors, décidément, je préfère Woody Allen. Il ouvre d' autres perspectives, et ma réponse à la troisième interrogation, je vais toute entière la mettre dans une projection identique à la sienne : un futur très long, et si vous me demandez ce que j' aimerais que l' on dise de moi dans cent ans, comme lui, je répondrais simplement que je suis bien conservée pour mon âge.