voyage cambodge
Le théâtre, en plus d' une grande salle, abrite une salle de concerts qui est un véritable bijou. De forme ovale, c' est une salle d' apparat; dès l' entrée, on est subjugué.
La décoration est somptueuse, les lustres de cristal, scintillants.
En mil huit cent soixante cinq, William Bouguereau, prix de Rome mil huit cent cinquante, orne le plafond d' une oeuvre imposante, de forme ovale, qui figure Apollon, entouré des dieux de l' Olympe et des Muses.
Il a également réalisé dix huit écoinçons et quatorze médaillons illustrant de précieux portraits de musiciens célèbres, certains étant encore joués, d' autres, un peu oubliés.
C' est ainsi que l' on peut voir : Mozart,
Weber,
Ici, Grétry et Glück,
Là, Haydn et Meyerbeer,
Et aussi : Rossini, Boïeldieu, Halévy, Garat, Auber, Rode, Beethoven.....
Les portes sont joliment décorées;
De même que les panneaux entre deux arcades,
Il y avait dans la salle, une exposition dédiée à Noureev. Mais évidemment, je ne devais pas la photographier. Dommage ! Il y avait des dessins fort intéressants.
Cette salle est éclairée naturellement par des fenêtres donnant d' un côté sur la place de la Comédie, de l' autre, à l' intérieur, sur le dôme et l' escalier.
A l' étage au dessus, il y a les fumoirs. Ils offrent certaines particularités intéressantes, que nous verrons demain, si vous voulez bien me suivre encore.