voyage cambodge
Il y a déjà quelques décades, nous étions allés passer un mois de vacances à Playa San Juan, à une dizaine de kilomètres au nord d' Alicante. Nous avions loué un appartement, et il nous suffisait de traverser la route pour être sur la plage. Une fois par semaine, un vieil homme descendait de la montagne, et nous approvisionnait en beurre frais et en miel délicieux. Il venait de Muchamiel. C' était alors un gros village perché à huit ou dix kilomètres dans la montagne. Nous avons décidé d' y aller, et c' était un rendez-vous avec le pittoresque.
Le premier était cette femme, isolée dans ce paysage aride et désertique, en train de faire sa lessive dans un trou d' eau.
Un peu plus loin, alors que nous commencions l' ascension vers le village, nous avons traversé ce curieux endroit où des habitations nous semblaient troglodytes.
Au fur et à mesure de la montée, nous rencontrions des paysans allant au pas tranquille de leur âne. La route était caillouteuse, et le paysage de plus en plus chaotique.
Un peu plus loin, une grande noria déversait son eau.
La route montait, un petit âne, bien chargé, peinait. Som maître, compatissant, marchait à côté de lui.
Et soudain, à un détour de la route, nous avons aperçu le village, étalé sur son plateau rocheux.
Peu aprés, nous avons laissé la voiture au parking, et pénétré à pied dans le village. Et là, nous avons eu la surprise du jour : l' Âne-taxi n° 1 du service public.
Et nous commençons notre balade dans les ruelles escarpées de Muchamiel.
Une dentellière retient notre attention un moment; c' était fascinant de la voir travailler avec une telle dextérité.
Voilà, la balade est terminée; il est temps de repartir et de laisser Muchamiel avec ses nuages accrochés au-dessus de lui.
J' espère que les ânes ont eu droit à un bon picotin !