Ainsi donc, je suis revenue parfaire ma balade à Châtelaillon-Plage. Le sentier que j' avais emprunté en partie, se terminait par un chemin plus vaste, en fait un morceau de plage.
Quelques bateaux à moteur étaient à l' ancre. Sur l' un d' eux, le plus près du bord, apparemment, car j' avais un peu zoomé, un homme, armé d' une gaffe a attiré mon attention. Que voulait' il faire ?
Il s' en était servi pour attirer vers lui, un youyou qui ressemblait à une baignoire. Mais, le voilà qui enjambe le bord du bateau ! Pas possible ! Il ne va quand même pas embarquer dans ce jouet ?
Mais si ! Il ose ! J' ai envie de rire car les deux me semblent disproportionnés. L' homme parait avoir une certaine importance physique, et son équilibre reste précaire;
Il a raison de s' accrocher au gros bateau. J' avoue que j' attends le naufrage, avec un fou-rire prêt à jaillir du tréfond de ma gorge.
J' en suis pour mes frais. Ebahie, je le vois partir, ramant vigoureusement.
Tant pis. Je regarde un catamaran entrer dans la rade en louvoyant entre les bouées.
Je ne vois plus le youyou. Il n' aurait quand même pas chaviré sans que je le vois ! petit coup d' oeil panoramique.........le voilà; il va même bientôt accoster.
Je suis quand même un peu frustrée. Je me demande si, par hasard, je n' aurais pas une mauvaise nature !!!
Puisque c' est ça, je m' en vais. En partant, j' admire les jolies villas blanches sur ma droite.
Puis, je vire à gauche et repars vers l' hôtel par ce chemin sauvage et ces plantes défrisées par les vents océaniques.
Comme je ne suis pas si méchante, j' espère que le gros monsieur et sa coquille de noix sont arrivés à bon
port.