Le Jardin Public de Bordeaux renferme plusieurs statues dont les premières ont fait leur apparition au milieu du XIXème siècle. Y rentrant par une des portes latérales, la première que j' ai aperçue se situe tout près du pont enjambant le cours d' eau, face au manège de l' Île aux Enfants.
Il s' agit du poète Léon Valade.
Poursuivant la promenade, c' est Ulysse Gayon,fondateur de l' oenologie bordelaise, et, combattant du mildiou, qui se dresse au milieu d' un massif de fleurs.
En face de lui, de l' autre côté, près d' une entrée au Jardin Botanique, se trouve la statue représentant un buste d' homme, surmontant une femme nue et un décor de vigne; nous restons en effet dans le domaine du vin, et c' est Pierre Marie Alexis Millardet que nous voyons, le père de la bouillie bordelaise.
Mais, continuons notre balade; ici, nous voyons une véritable composition,
C' est Fernand Lafargue, écrivain et romancier, dont le buste surmonte deux personnages : un homme et une femme. Nous devons cette sculture à Rispal.
Nous sommes maintenant sur la Terrasse Burguet. Quelques pas de plus , et une nouvelle statue s' offre à nos yeux : Rosa Bonheur.
Elle était peintre spécialisée en peinture animalière. Elle a été la première artiste décorée de la légion d' honneur.
Un peu plus loin, toujours sur cette terrasse, Chimère et Jeunesse poursuivent un éternel et impossible dialogue
Entre les deux, un berger avec sa flute, essaie de charmer tout le monde, hélas, il est à jamais muet.
Sur cette terrasse se trouvent les anciennes orangeries. L' une d' elles est maintenant un café-restaurant. Au milieu des tables et chaises extérieures, se trouve la statue de Carle Vernet. Il était peintre lithographe.
Je sais que j' ai oublié quelques statues, par exemple Junon, Vénus, Calliope, déesses et muse, qui, longtemps avant d' être parfois trop cachées par la végétation, vivaient leur vie de pierre au fronton du Grand Théâtre. Placées sur une île de la petite rivière, je ne les ai pas vues.
Près de la sortie principale, une étrange statue représente le b uste de François Mauriac. Il me fait penser à un Picasso de bronze. On la doit à un sculpteur nommé Ossip Zadkine.
Avant de regagner ma voiture, miraculeusement garée pas trop loin, je fais un clin d' oeil à Jeanne d' Arc, juchée sur son cheval, et dont la seule charge maintenant, est de veiller sur ce jardin.
Merci de votre balade dans " ma ville ", je la revendique toujours bien que n' y habitant plus, mais je ne suis pas loin...