En juillet dernier, je suis passée dans un village du Cantal : Pierrefort. Je ne connaissais pas cette région, qui, pour moi, évoque toujours le froid et la neige, alors, j' évite d' y aller. Mais..... c' était l' été, et j' aurais eu tort de ne pas aller y faire un tour. Pierrefort est, environ, à mille mètres d' altitude. Pour y arriver, la route monte graduellement au milieu de prairies où des fleurs mettent de pâles touches colorées,
on escalade de molles ondulations, et au loin, on distingue les croupes des Monts d' Auvergne et parait' il, le Plomb du Cantal.
Et soudain, apparaissent les toits de Pierrefort; ces curieux toits qui semblent recouverts d' écailles de poissons;
Il semble que l' on se trouve devant un gros village.
Alors que je m' étais arrêtée pour photographier, un cheval roux est venu me voir d' un air étonné et interrogateur. Je lui ai, bien sûr, expliqué ce que je faisais, et il est reparti, sans doute rassuré.
Et je suis rentrée dans ce village, un peu escarpé, où l' on monte et on descend au gré des rues et des ruelles.
Puis, j' ai repris la route d' Aurillac. Une longue descente de virages, un petit village sur ma gauche, éparpillé au pied d' une longue montagne,
une improbable portion de route droite, mais qui s' est révélée très courte, car, déjà, le prochain virage est annoncé;
et la surprise d' un joli petit pont, dernière image que je veux garder de l' escapade avant d' atteindre.......la grande ville......