Elle est la dernière escale sur la route des Capitaines, mais pas la dernière de notre escapade,car, tout à l'heure, nous traverserons le fleuve pour aller en voir une autre.
Elle est là, devant nous, avec ses murailles massives,conçues pour soutenir les sièges des périodes troublées de notre histoire. Une fois passée la poterne,on rentre dans une vraie petite ville de garnison,qui au hasard de ses ruelles réserve de jolies surprises,telle cette vieille maison dont on imagine qu'elle était celle du commandant de la place et dont l'épouse comblait peut-être l'ennui de l'isolement en créant un jardin enchanté.
Le rêve, toujours................Mais c'est un peu de poésie dans l'austérité des pierres !
En continuant à déambuler, une autre rencontre architecturale m'attire. L'amie parisienne que j'ai entrainée dans cette balade me morigène : " ce ne sont que des ruines,même pas belles ". Peut-être,mais là encore on peut imaginer des scènes du passé,quand les soldats du Roi occupaient les lieux.
Et puis, il y a les remparts d'où la vue sur l'estuaire est parfaite et s'étend au loin, au-delà des îles, quand les vaisseaux de guerre de " l'Anglais " tentaient de revenir vers cette terre
qu'il avait perdue quelques siècles plus tôt, peut-être en en gardant toujours la nostalgie.
Enfin, nous sommes reparties et nous sommes dirigées vers le port, car nous avons décidé de prendre le bac pour regagner la rive gauche médocaine et rejoindre notre dernière escale.