Au début des années 70, nous avions passé un mois de vacances au Kénya. Notre camp de base était un hôtel situé sur une plage à quelques kilomètres au nord de Monbasa.
Un jour, en fin d'après-midi, un autochtone nous avait abordés pour nous inviter à une fête qui aurait lieu en début de soirée, dans un village de la brousse voisine. Il se proposait de nous y emmener.
Sans plus réfléchir nous avons accepté. Après une marche d'une vingtaine de minutes, en file indienne sur un sentier très étroit, nous sommes arrivés au village.
Un petit groupe de danseuses attendait manifestement d'entrer " en scène ";
Nous arrivions à temps car les trompettes annonçaient le début du spectacle.
Un jeune homme sauta dans le cercle formé par les spectateurs et se livra à quelques acrobaties;
Puis, le premier groupe de danseuses fit son show;
Pendant ce temps, un autre groupe plus restreint, palabrait sous un arbre, apparemment impatient de montrer son savoir-faire;
Ce qu'elles firent alors que le rythme des tambours et des trompettes se faisait de plus en plus obsédant.
Leur succédèrent les cracheurs de feu, faisant passer des frissons chez les enfants;
Et enfin arriva le " clou " du spectacle : le passage sous la barre où il fallait montrer sa souplesse et son agilité;
Le rythme des tambours prenait une intensité dramatique alors que l'homme se trouvait pratiquement à l'horizontale sous la barre;
Le spectacle était terminé et nous avions passé un bon moment. On nous remit sur le sentier avec recommandations d'être rentrés à l'hôtel avant la nuit.
J'espère que cette escapade africaine aura été une parenthèse agréable dans le confinement.