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afrique

2020-04-05T18:02:06+02:00

Vous venez à la fête ?

Publié par divagations-et-balades

          Au début des années 70, nous avions passé un mois de vacances au Kénya. Notre camp de base était un hôtel situé sur une plage à quelques kilomètres au nord de Monbasa.

          Un jour, en fin d'après-midi, un autochtone nous avait abordés pour nous inviter à une fête qui aurait lieu en début de soirée, dans un village de la brousse voisine. Il se proposait de nous y emmener.

          Sans plus réfléchir nous avons accepté. Après une marche d'une vingtaine de minutes, en file indienne sur un sentier très étroit, nous sommes arrivés au village.

Vous venez à la fête ?

          Un petit groupe de danseuses attendait manifestement d'entrer " en scène ";

Vous venez à la fête ?

          Nous arrivions à temps car les trompettes annonçaient le début du spectacle.

Vous venez à la fête ?

          Un jeune homme sauta dans le cercle formé par les spectateurs et se livra à quelques acrobaties;

Vous venez à la fête ?

          Puis, le premier groupe de danseuses fit son show;

Vous venez à la fête ?

          Pendant ce temps, un autre groupe plus restreint, palabrait sous un arbre, apparemment impatient de montrer son savoir-faire;

Vous venez à la fête ?

          Ce qu'elles firent alors que le rythme des tambours et des trompettes se faisait de plus en plus obsédant.

Vous venez à la fête ?

          Leur succédèrent les cracheurs de feu, faisant passer des frissons chez les enfants;

Vous venez à la fête ?

          Et enfin arriva le " clou " du spectacle : le passage sous la barre où il fallait montrer sa souplesse et son agilité;

Vous venez à la fête ?

          Le rythme des tambours prenait une intensité dramatique alors que l'homme se trouvait pratiquement à l'horizontale sous la barre;

 

Vous venez à la fête ?

          Le spectacle était terminé et nous avions passé un bon moment. On nous remit sur le sentier avec recommandations d'être rentrés à l'hôtel avant la nuit.

          J'espère que cette escapade africaine aura été une parenthèse agréable dans le confinement.

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2016-01-20T16:43:22+01:00

Gorée : Le poids de l' Histoire

Publié par divagations-et-balades

         Un jour, il y a un certain nombre de lunes, ma soeur et moi, accompagnées de Malcolm, un ami sénégalais originaire de Gambie, nous avons embarqué à bord de la navette et mis le cap sur l' île de Gorée, que l' on apercevait à un horizon proche.

Gorée : Le poids de l' Histoire

         Située dans la baie de Dakar, cette petite île dont le nom vient du néerlandais " Goede Reede " qui signifie " bonne rade ", est une sorte de symbole mémoriel de la traite négrière.

         La balise rouge, signe que nous approchons de l' île, se balance doucement au gré d' une houle légère.

Gorée : Le poids de l' Histoire

         Quelques minutes plus tard, nous débarquons.

Gorée : Le poids de l' Histoire

         Commence alors une balade colorée dans les petites rues tranquilles du village.

Gorée : Le poids de l' Histoire
Gorée : Le poids de l' Histoire
Gorée : Le poids de l' Histoire

         A ce moment-là, il était assez délabré et mal entretenu, mais le charme était là, dans ces ruelles, et sur une petite place où un " maître d' école " donnait ses leçons à une troupe d' enfants, assis en cercle sous des arbres tutélaires.

Gorée : Le poids de l' Histoire

         Une autre place était lieu de rencontres, sources de ces palabres si emblématiques de la vie africaine. Du moins en ce temps-là, où nous parcourions l' Afrique en tous sens, librement et en sécurité. 

Gorée : Le poids de l' Histoire

         Mais, comme je l' ai dit plus haut, Gorée est un symbole. A vrai dire, la traite y fut peu importante. Au Sénégal, les futurs esclaves étaient réunis à Saint Louis, l' ancienne capitale, plus au nord. Cette ville était le point de convergence de la traite arabo-musulmane et européenne. Les Maures, m' a-t-on dit, inspiraient aux Sénégalais une véritable terreur, à cause des razzias qu' ils ont effectuées jusqu' au début du XXème siècle, en traversant le fleuve Sénégal, frontière naturelle avec la Mauritanie.

Gorée : Le poids de l' Histoire

         Si les Maures razziaient eux-mêmes leurs esclaves, les Arabo-Musulmans et les Européens se " fournissaient " auprès des rois Ouolofs du Cayor, et des rois Toucouleurs du haut Sénégal. Ceux-ci capturaient les vaincus d' un clan ennemi, les " stockaient " dans des villages négriers leur appartenant, et les vendaient contre de la pacotille.

         D' après l' historien américain Philip Custin, le passage des esclaves par Gorée fut très minoritaire; entre neuf cents et mille cinq cents personnes. La traite négrière perdura quand même trois siècles le long des côtes d' Afrique de l' Ouest. mais l' esclavage ne s' est pas arrêté pour autant et il perdure dans de nombreux pays arabes. Notre propriétaire à Casa, avait une petite esclave d' une douzaine d' années, qu' il allait acheter dans le sud, bien que ce fut officiellement interdit au Maroc.

         Il y a à Gorée, une maison des Esclaves qui est surtout symbolique. Un poète y a inscrit quelques lignes;

Gorée : Le poids de l' Histoire

         J' ai vu, sur Wikipédia, qu' il y avait maintenant un monument commémoratif qui n' existait pas lors de notre visite.

Wikipedia

Wikipedia

         Notre balade à Gorée fut entrecoupée d' une escale déjeuner à l' Auberge du Chevalier de Boufflers.

Gorée : Le poids de l' Histoire

         Celui-ci mérite qu' on lui consacre un petit chapître, et qu' on raconte son histoire, ce que je ferai bientôt.

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2015-08-17T15:28:47+02:00

Souvenir oublié

Publié par divagations-et-balades

         Inspirée par une amie blogueuse, je me suis lancée dans quelques rangements, et, retrouvant des photos et une carte postale envoyée à mes parents, j' ai permis aussi à un vieux souvenir de remonter à la surface de ma mémoire.

         Nous étions en mille neuf cent soixante douze, (Oups !), dans un pays qui s' appelait encore Dahomey.

Souvenir oublié

          Trois ans plus tard, il devenait Bénin.

          Nous étions partis de Niamey, capitale du Niger, dans une vieille " pijo ", avec Mamadou, qui nous avait été imposé par l' agence de location de la voiture, et un Français et son fils, dont nous avions fait la connaissance à l' hôtel.

         Il y avait un trou dans le plancher, par lequel s' engouffrait la latérite, que la saison sèche avait transformée en poussière orangée. Il nous avait fallu des jours de douche et d' astiquage pour la désincruster de nos pores.

         Cap au sud.

Souvenir oublié

          Nous allions vers le Parc du W, à cheval sur le Niger, le Burkina Faso alors Haute Volta, et le Dahomey.

Souvenir oublié

          Ce parc, à cent cinquante kilomètres de Niamey, nécessitait environ quatre heures de piste. La guimbarde brinquebalait vaillamment quand....nous crevâmes un pneu.

         Mamadou prit le cric dans le coffre, et....... il ne s' adaptait pas, sa section était trop large. Qu' à cela ne tienne, plein de ressources, Mamadou attrapa un gros silex et.....se mit en devoir de limer le métal du cric.

Souvenir oublié

          Patience et longueur de temps.....Mais en Afrique, le temps ne compte pas....Et, nous avons fini par repartir.

         Nous avons rencontré quelques marigots dans lesquels des crocodiles, qui semblaient endormis, se jetaient vite à l' eau, au cas où nous serions tombés dedans.

Souvenir oublié

          Puis, nous sommes arrivés au W. Nous y avons vu surtout des girafes. Nous en avions dérangé une, qui nous a toisés d' un air à la fois surpris et dédaigneux.

Souvenir oublié

          Nous logions dans un lodge assez sommaire, mais " c' est l' Afrique " pensions-nous avec philosophie, et " l' aventure, c' est l' aventure ".
         Ensuite, nous sommes partis vers la réserve de la Pendjari.

 

Souvenir oublié

          Celle-ci est au Dahomey, et pour l' atteindre nous devions passer par la Haute Volta. A l' un des postes-frontières, le policier, un gros monsieur du coin, nous dit : " Ah ! Vous êtes de Bordeaux ! La rue Sainte Catherine, le grand théâtre ! J' y ai fait mon service militaire ". C' est vrai qu' avant mille neuf cent soixante, le pays était colonie française.

         A la réserve de la Pendjari, se trouvait un hôtel sympa. La réception était dans une grande case ronde. Là, je vois un homme blanc, en treillis militaire, l' air d' un baroudeur qui me disait vaguement quelque chose. Il s' avança vers moi et me dit : " Je vous ai vue l' année dernière dans le sud-tunisien, vous aviez un coupé rouge ". (Zut ! c' est le coupé qui l' avait frappé ?). C' était vrai. J' étais quand même un peu sidérée.

         Nous avons vu des léopards, des éléphants, des gazelles.....

Souvenir oublié
Souvenir oublié

          Puis, nous sommes allés voir la cascade de Tanougou. Elle était dans les monts Atakora, un peu plus au sud, pas loin, car il nous fut déconseillé de nous éloigner davantage, la contrée n' était pas très sûre, car.......il y avait encore une tribu anthropophage au-delà des montagnes. Alors, pour une fois, nous avons obéi, nous n' avions aucune envie de nous retrouver en train de cuire dans un chaudron.

          Mais la cascade valait la peine et le petit bain aussi. 

Souvenir oublié

          Nous aurions bien aimé aller voir le village lacustre de Ganvié, mais c' était trop loin, vers Cotonou, et, il fallait rentrer à Niamey. Il y en avait une carte postale à l' hôtel que j' avais envoyée à mes parents.

Souvenir oublié

         Son origine remonterait au XVIIIème siècle. Les populations seraient venues se réfugier au milieu de ce lac Nokoué, pour échapper aux multiples razzias musulmanes qui venaient chercher des esclaves jusque dans ces profondeurs de l' Afrique.

         On surnomme ce village " la Venise africaine ". Il a été proposé à l' inscription au patrimoine mondial de l' UNESCO en mille neuf cent quatre vingt seize.

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2015-05-08T18:13:07+02:00

Allez les filles !

Publié par divagations-et-balades

         Je les avais déjà remarquées dans le coin où elles attendaient de rentrer dans la danse.

Allez les filles !

         C' est sans doute la " meneuse de revue " qui prodigue des conseils au milieu de la troupe.

         Le grand moment est arrivé, et, un héraut annonce le début de la prestation féminine.

Allez les filles !

         Puis, les majorettes s' en vont, et, arrivent les " vraies " danseuses.

Allez les filles !
Allez les filles !
Allez les filles !

          Leur prestation me semble très rapide, en fait, la fête n' est pas finie, mais, la suite n' est pas pour nous. Notre " guide " vient vers nous et, nous dit que la nuit va bientôt tomber et que, pour notre sécurité, il va nous ramener vers notre hôtel.

         Quand on connait la facilité avec laquelle une assemblée anodine et bon enfant, peut se transformer en hystérie collective, il est mieux, en effet, que nous repartions. Nous avions quelques jours plus tôt, connu la même situation dans un autre village où nous avait invités à prendre le thé chez lui, un serveur du restaurant de l' hôtel. Avant le coucher du soleil, il nous avait dit que nous serions bien inspirés de partir, et nous avait reconduits à la sortie du village. Nous avions obtempéré, des images de la révolte des Mau Mau plein la tête. Nous étions dans les années soixante dix, et ce n' était pas si loin que ça. Plus tard, nous avons connu la même chose dans une île des Bahamas.

          Mais, nous avions bien aimé cette fête et apprécié cette invitation.

 

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2015-05-05T10:50:26+02:00

Soirée africaine

Publié par divagations-et-balades

          Cette année-là, nous étions au Kénya. C' était un temps où il était possible de vadrouiller en Afrique sans craindre quoi que ce soit, même si, on était aussi inconsciente que moi.

         Nous étions au bord d' une plage, au nord de Mombasa, sur la route de Malindi.

Soirée africaine

          Un jour, en fin d' après-midi, alors que nous sortions des délices chauds d' une baignade, un jeune Noir nous aborda et nous proposa de nous conduire dans son village, où devait avoir lieu une fête......si nous voulions bien lui donner une des étoiles de mer que des pécheurs nous avaient données..

         

Soirée africaine
Soirée africaine

         Acceptation enthousiaste, et, sans réfléchir nous voilà partis.

          " Mettez bien vos pas dans les miens " nous dit' il alors que nous suivions un étroit sentier dans la forêt, " c' est à cause des serpents ". AH !!!!!

          Mais, nous arrivâmes sans encombre dans son village.

Soirée africaine

             Une petite foule s' y pressait déjà; nous étions les seuls Blancs. C' était un honneur dont nous ne percevions pas la raison. Sauf, peut-être, que nous étions bien plus sympas avec les autochtones que les autres touristes qui étaient tous britanniques et plutôt pleins de morgue.

          Dans un coin, des tambours commencèrent à résonner.     

Soirée africaine

          Puis, les acteurs entrèrent en scène. A tout seigneur tout honneur, (grrr!!!) les hommes d' abord.

Soirée africaine

          Les tams-tams devenaient de plus en plus obsédants.

Soirée africaine

          Et nos acrobates de plus en plus audacieux.

Soirée africaine

          Un autre, s' efforçait de donner à son corps des angles bizarres et défiait les lois de l' équilibre.

Soirée africaine

          S' étant relevés, les deux acrobates jouaient maintenant avec le feu. J' étais sûre qu' ils allaient en avaler. Pourvu qu' ils ne nous en offrent pas !!!

Soirée africaine

         Puis, deux faux géants, un homme et une femme, vinrent annoncer une pause, après laquelle viendrait le tour des filles.

         

Soirée africaine

         Alors, à plus tard !!!

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2013-02-26T08:41:00+01:00

Un lodge au Kénya

Publié par divagations-et-balades

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                    Tsavo ? Amboseli ? Je ne me souviens plus dans quel parc se trouvait ce lodge où nous avons séjourné deux jours, lors de notre visite dans les réserves du Kénya, mais, c' est un de ceux que j' ai préféré.

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                    Il est situé non loin du Kilimandjaro, cette montagne mythique de l' Afrique de l' Est. Kilimandjaro

                    Il a cette couleur de terre rouge que l' on trouve dans quelques régions du Kénya, et que j' ai retrouvé plus tard dans les déserts d' Arizona.

                    C' était un lodge très agréable, avec des recoins de fraîcheur, que l' on retrouvait avec plaisir après une journée de safari.

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                    On y trouvait plusieurs petites pièces d' eau, enjolivées de plantes aquatiques et de fleurs.

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                    Parfois, ce n' était qu' un simple petit jardin terrestre.

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                    C' était un havre de paix, loin des terribles histoires de la révolte des Mau Mau que j' avais lues avant de partir.......pour me mettre dans l' ambiance !

                    L' intérieur était rustique, à la mode africaine; des calebasses allongées pendaient du plafond,

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                    des dessins qui se voulaient rupestres, ornaient joliment les murs;

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                    De larges baies permettaient de voir la plaine et les animaux qui y broutaient tranquillement. D' un côté il y avait des zèbres, des gnous, des impalas,

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                    de l' autre, un rhinocéros venait se mêler à un groupe de gnous, totalement indifférents à sa présence.1-000010.JPG

                    Ce rhinocéros avait du mener quelques rudes combats, si l' on en juge par l' état de son cuir, pourtant épais.1-000008.JPG

                    Le lodge avait aussi une piscine, mais......je n' aime pas l' eau douce.

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                    Je préférais m' imbiber de cette atmosphère africaine, et révasser en finissant presque par me prendre pour Karen Blixen, et sur le point d' acheter.....une ferme africaine. Encore une de mes idées folles !

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2012-11-08T08:08:00+01:00

Souvenirs en noir et blanc : Djelfa

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

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          Il parait que Djelfa, maintenant, est une ville de plus de deux cent mille habitants.Dans mes souvenirs des années soixante, c' était une bourgade, et la vie s' organisait autour de la fontaine publique,

 

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et du marché;

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En ces temps troublés, on ne savait pas trop ce qui nous attendait, même sur un apparent inoffensif marché du sud; et quelquefois certains s' amusait à essayer de faire peur à la jeunette qui s' écartait un peu de ses protecteurs. On savait aussi, que, parfois, un sourire ne signifiait rien. Et j' avais déjà la manie de la photo et appris qu' il ne fallait jamais montrer sa peur.

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Il y avait malgré tout, une certaine tension, voire même une légère hostilité, et le capitaine de l' escorte était venu me gronder.

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Nous étions dans le territoire de la tribu des Ouled Naïls. On les reconnaissait dans le bled, à leurs tentes rayées de rouge et noir.

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Les femmes des Ouled Naïls étaient des danseuses. Les fameuses danses du ventre, censées affoler les européens avides de folklore.

Ces femmes étaient très recherchées par les marchands d' esclaves qui les achetaient à prix d' or, et les souteneurs des quartiers réservés d' Alger, de Tunis.......les appréciaient beaucoup car elles étaient belles et soumises.

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Djelfa était sur la route du Grand Sud, qui conduisait à Ghardaïa, la perle du Mzab, qui, je ne sais pas pourquoi, m' a toujours faite rêver. Michel Sardou aussi, mais lui, il sait sans doute pourquoi.

 

( Les dessins sont extraits du livre "Afrique du Nord" - Editions Odé - 1952)

 

 

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2012-10-02T06:26:00+02:00

Une route de folie

Publié par divagations-et-balades

voyage cambodge

 

 

          Que m' est' il passé par la tête ce jour d' avril, où j' ai décidé de revenir à Marrakech depuis Taroudannt, par la route du Tizi n Test ?1-Top-copie-2.jpg

J' étais avec ma soeur; elle n' a pas arrêté de déplorer mon inconséquence pendant les cinq à six heures qu' il nous a fallu pour parcourir les cent vingt cinq kilomètres séparant les deux villes, longtemps dans, ou, au-dessus, des nuages.

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J' avoue que j' aimais encore mieux quand les nuages nous empêchaient d' avoir cette vue vertigineuse sur le paysage en contrebas, car ne voyant rien, ma soeur se taisaient un peu, de toute façon, elle serrait tellement les dents !!! Il faut dire qu' elle était du côté du ravin. Quand les nuages se déchiraient, on voyait la route serpenter loin devant nous.

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Cette route fut longtemps une simple piste dont elle a gardé le parcours sinueux, hasardeux; elle est étroite, escarpée et vertigineuse. Mais les paysages sont superbes.

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De temps en temps, un petit village accroché au djebel;

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Après avoir passé le col du Tizi n Test, à plus de deux mille mètres d' altitude, nous amorçons notre descente vers Marrakech;

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Nous apercevons un autre village, assez loin sur notre gauche.

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Est-ce celui de la kasbah de Talaat n Yacouh, du nom d' une tribu qui habite ici depuis de nombreux siècles, et dont le chef fit allégeance au sultan Moulay Hassan au XIXème siècle, en lui présentant de nombreux cadeaux ?

Une autre magnifique kasbah se dresse devant nous;

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puis, les lauriers roses réapparaissent;

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puis, d' autres villages;

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Ces paysages plus verdoyants sont ceux de la région d' Asni. La vallée s' ouvre devant nous;

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Depuis que nous ne sommes plus dans les nuages, bous profitons du paysage, même si ma soeur serre encore les dents, et si, je suis, quand même, toujours attentive à la route.

Nous arrivons dans la vallée.

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Les figuiers de Barbarie nous signale que nous sommes dans le Souss, et retrouvons la chaleur;

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Marrakech n' est plus très loin, derrière ces montagnes;

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Cela fait près de six heures que nous avons laissé Taroudannt derrière nous. La route a été difficile, mais, ce qui primera dans mon souvenir, c' est la beauté du décor.

Depuis, j' ai quitté le Maroc et n' y reviendrai pas. Je n' ai pas gardé de ma vie marocaine que des souvenirs agréables, mais,j' aime cette terre, ses couleurs, ses odeurs, principalement ces régions du sud, sauvages et si attachantes.

J' espère que vous les aimerez aussi. Dites-le moi !

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2012-09-21T09:06:00+02:00

Zig zag de mémoire

Publié par divagations-et-balades

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          Parfois, un neurone s' échappe, et par un chemin plein de méandres, va se promener dans la mémoire; et là, se heurte soudain à un souvenir oublié depuis longtemps, fait une petite étincelle, et tout à coup, une urgence se forme : retrouver la trace concrète de ce souvenir. C' est ce qui m' est arrivé ce matin, et je me suis précipitée vers les albums de photos anciennes. Catastrophe ! seules les photos sur papier ont plus ou moins bien survécues, surtout celles en noir et blanc, mais les diapos................piquetées de points brillants, des zones entières noyées dans une sorte de brouillard verdâtre..... L' étincelle de ce matin se nomme El Hamel. Pourquoi ce gros village perdu au sud de Bou Saada, sans intérêt touristique ? Il apparaît comme un ksar au bord de l' Oued à sec, piqueté de figuiers de Barbarie1-Top-005

Et puis je me suis souvenue, El Hamel est peuplé de descendants de pélerins revenant de La Mecque, et qui avaient choisi cet endroit pour s' y installer. C' est une des dernières oasis avant d' entrer dans le grand désert. Et c' est un peu une ville sainte, par la sainteté de ses habitants. Mais je devrais peut-être parler au passé, car il s' agit d' un temps qui n' existe plus. Mais je vais vous laisser, avec les quelques souvenirs qui m' en restent.

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Qu' est devenue cette petite fille, qui ressemblait un peu à ma Mère à son âge !

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Les pauvres petits ânes vivaient leur difficile vie d' esclave,

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et le dispensaire militaire français était encore là;

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Etions- nous près de la fin du ramadan ? Les moutons s' en vont vers leur triste destin.

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Mon neurone, ( mais non je n' en ai pas qu' un, que les mauvaises langues se taisent !), en a fini avec sa crise de curiosité. Je referme donc la page d' El Hamel, et suis assez contente finalement, que la mémoire ne soit pas qu' images mais aussi sensations et odeurs.

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2012-09-05T08:17:00+02:00

Enfants du Sénégal

Publié par divagations-et-balades

 

 

          Sont' ils très différents de leurs camarades nigériens ? Allons voir ça. Hum ! Ils sont curieux eux aussi, car ils sont vite venus voir ce que l' on faisait, et voulaient tous être sur la photo.

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A quel âge s' arrête l' insouciance pour les garçons ? Je crois que très vite, il faut mettre la main à la pâte.

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pendant que les plus grands font béatement la sieste.........

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Ces deux-là, travaillent' ils pour les " pirogues bleues " ?

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C' est bientôt l' heure de l' école. rendez-vous au pied du baobab;

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Tout le monde est là ! Le cours commence;

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On voit déjà de la gravité dans le regard des petites filles;

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D' autres, déjà coquettes, sourient à la vie. profitez vite de votre courte enfance, petites demoiselles, la vie passe si vite !

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Et pendant ce temps, ce jeune homme exprime la joie naturelle de ces enfants d' Afrique.

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A bientôt !

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