Hier, dimanche, j' ai renoué avec une vieille habitude de janvier, et j' ai pris mon premier bain de soleil de l' année. Et je vais récidiver aujourd'hui, car il va faire encore meilleur qu' hier, 18°C à l' ombre, soit 1° de plus. Oh ! je ne suis pas en maillot de bains bien sûr, mais en léger tee-shirt à manches courtes.
Installée sous un grand ciel bleu, je regardais les feuilles de l' olivier en train de me faire concurrence.
Où que je sois dans le monde, je fais la traque au soleil. Pourvu qu' il ne s' éteigne pas avant moi !!!! J' adore sentir ses rayons réchauffer ma peau, qui, elle, se contente de dorer.
Le jardin sort d' un hiver qui n' a pas eu lieu, mais qui pourrait encore venir faire un tour, juste pour m' embêter. Mais, en principe, quand les mimosas sont fleuris, l' hiver est fini.
J' ai fait le recensement des nouvelles pousses dans le jardin. Les pâquerettes sont déjà arrivées depuis plusieurs jours puisque elles étaient là pour Noël. mais je les montre sinon, elles feraient une crise de jalousie;
Elles aussi;
Les plumeaux sont déjà sur le départ, et s' inscrivent en noir sur le ciel pastel.
Les lauriers-tin hésitent encore entre le rose et le blanc.
Quelques champignons traînent, par-ci, par-là, en se gardant bien d' être comestibles pour s' assurer une vie moins périssable.
Le pommier du Japon nous offre des fleurs, galanterie nippone.
Et je découvre les deux vedettes du jour : une jonquille, toute timide d' être là, parce qu' on ne l' attendait pas encore;
Et de délicats crocus mauves, eux aussi un peu intimidés, qui se cachent sous une branche complice.
Mais, nous sommes quand même en hiver; le soleil baisse déjà et se rapproche de l' horizon. L' ombre s' étend sur le jardin; il fait moins chaud.
Ah ! J' allais oublié mon copain !
Tu viens Victor ? C' est l' heure du thé !